Free mise toujours sur son forfait à 2€ pour séduire les collégiens.
Les jeunes représentent un public immense : à 11 ans, près d’un élève sur deux possède déjà un smartphone, et ce chiffre grimpe à plus de trois quarts dès 12 ans, selon Orange, et les opérateurs cherchent forcément à récupérer le maximum d’abonnés sur ce segment, certains en tentant de se différencier. SFR propose un petit forfait à 1,99 €/mois, présenté comme « idéal pour votre jeune ado ». Bouygues Telecom a choisi une approche plus radicale avec une offre à 4,99 €/mois associée à une montre connectée Kids Watch, censée retarder l’âge du premier smartphone grâce à un blocage des réseaux sociaux et un mode école. Orange, de son côté, a lancé cet été son nouveau forfait Saferphone, accompagné d’un « Pack Protection Enfant » incluant contrôle parental, blocage des spams et même une solution d’IA pour détecter le cyberharcèlement, développée avec la start-up française SafeBear.
Mais chez Free, la réflexion est différente. À chaque rentrée scolaire, le constat se répète. « Tous les ans à partir du 15 août et durant tout le mois de septembre, nous enregistrons un pic de souscriptions à notre forfait mobile de 2 euros. On peut dire que nous sommes le premier opérateur télécoms de la rentrée scolaire », a déclaré avec humour Thomas Reynaud, directeur général d’Iliad, maison mère de Free, lors de la présentation des résultats financiers du groupe la semaine dernière.
Ce forfait, lancé en 2012 et pensé à l’origine comme une offre minimaliste, a en effet de solides arguments pour lui. Son prix imbattable (pouvant même passer à 0€/mois pour les abonnés Freebox) et son enveloppe de 50 Mo séduisent chaque année les parents qui cherchent un premier abonnement pour leurs enfants entrant en sixième.D’autant qu’elle peut désormais être enrichie grâce à une formule optionnelle au choix, si besoin.
Chez Free, pas question de multiplier les offres ciblées, même si la protection des ados concernant l’activité numérique reste un sujet. « Ce qu’on fait sur le sujet, c’est le contrôle parental à distance, soit via l’espace abonné mobile, soit via nos applications. Sur le fait de faire des offres segmentées, ce n’est pas quelque chose qu’on aime beaucoup », a rappelé Nicolas Thomas, directeur général de Free. Pour l’opérateur, inutile donc de lancer un « forfait ado ». Comme le résume Thomas Reynaud avec facétie : « Le forfait collégien, on l’a créé en 2012 : c’est le forfait à 2 €. »
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