Les cadres à la tête de SFR pourraient se partager un joli pactole si la vente de l’opérateur est finalisée.
La restructuration de la dette d’Altice France, en passe d’être finalisée, pourrait réserver un joli bonus à certains dirigeants et administrateurs du groupe. Selon La Tribune, l’accord conclu avec les créanciers en février dernier prévoit la mise en place d’un « management incentive plan », un plan d’intéressement qui pourrait rapporter jusqu’à 142,5 millions d’euros à ses bénéficiaires… si une vente est conclue.
La disposition, mentionnée en note de bas de page dans les documents officiels, vise à récompenser les dirigeants clés impliqués dans la restructuration. En cas de cession d’Altice France, 1,5 % du capital d’une entité actionnaire indirecte serait alloué à ce plan. La valorisation d’Altice France, encore incertaine, oscille entre 20 et 30 milliards d’euros, selon les estimations évoquées par La Tribune. Si un compromis autour de 25 milliards d’euros était trouvé, le capital net (après déduction de 15,5 milliards d’euros de dette) atteindrait 9,5 milliards, dont découlerait l’intéressement.
D’après un document consulté par nos confrères et émanant du syndicat majoritaire Unsa com, ce pactole serait réparti de la manière suivante :
S’il est habituel d’intéresser le management opérationnel dans ce type d’accords, la rémunération d’administrateurs en capital reste inhabituelle. Un expert cité par le journal rappelle que ces derniers sont censés représenter l’intérêt social de l’entreprise et se contentent généralement de jetons de présence.
Autre singularité de cette opération : l’absence d’intervention de l’État ou du Ciri, pourtant habituels dans les dossiers de cette ampleur. Et surtout, Patrick Drahi conservera 55 % du capital malgré l’abandon de 8,5 milliards d’euros de dette, un scénario rare dans ce type de restructuration.
Ces mesures financières visent à accélérer la conclusion de la restructuration et la cession rapide des actifs d’Altice, à commencer par SFR, pour rembourser le reste de la dette. Les discussions auraient déjà commencé et que les premiers mouvements pourraient intervenir dès cet été. Comme le résume un avocat impliqué dans l’accord : « Les créanciers ont donné à Patrick Drahi les deux ans dont il a besoin pour vendre les actifs et apurer la dette ».
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