5G, 6G… Orange ne veut plus d’un grand chamboulement pour les réseaux mobiles

5G, 6G… Orange ne veut plus d’un grand chamboulement pour les réseaux mobiles

Alors que les réseaux doivent continuer d’évoluer face aux usages, le cycle traditionnel d’une nouvelle génération de réseaux mobiles tous les dix ans commence à être remis en cause.

Alors que le Mobile World Congress, rendez-vous mondial du secteur, approche, une voix s’élève pour remettre en cause un rythme d’innovation bien implanté dans les télécoms. Le réseau mobile a connu, après le lancement du GSM en 1982, plusieurs changements, passant de la 2G à la 3G au début des années 2000 pour permettre les SMS, puis à la 4G en 2010 qui a apporté la révolution du streaming. Mais la 5G pour sa part n’a pas eu son moment de gloire, en tout cas certainement pas du côté du grand public.

« En passant de la 3G à la 4G, le monde a gagné YouTube et la visioconférence. Pour le moment, la 5G a surtout permis de désengorger les réseaux 4G. Il faut que la 6G soit une progression continue, mais pas forcément un saut générationnel. » affirme Bruno Zerbib, nouveau patron de la technologie et de l’innovation chez Orange. Et il n’est pas le seul, puisqu’une tendance encore minoritaire entend supprimer les “G”. Des opérateurs comme Vodafone, BT ou O2 ont tenu des propos similaires, considérant que ces coups d’éclats tous les 10 ans ne sont plus un modèle viable.

D’autant que passer à une nouvelle génération de téléphonie mobile coûte cher en équipement. Des opérateurs plaident aussi pour que la 6G, qui est déjà en train d’être conçue et prévue pour 2030, ne soit qu’une mise à jour des antennes 5G, avec des modifications apportées par des logiciels et non pas du matériel.

Source : Les Echos

 

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox