Free sanctionné financièrement pour le déploiement de son réseau mobile dans les Antilles, mais il se défend

Free sanctionné financièrement pour le déploiement de son réseau mobile dans les Antilles, mais il se défend

Free Mobile s’est lancé en retard dans les Antilles et se fait sanctionner par le gendarme des télécoms.

En 2017, l’Arcep a attribué à Free Caraïbe des fréquences en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin. En décembre 2020, la formation de règlement de différend, de poursuite et d’instruction de l’Arcep a constaté que Free Caraïbe avait manqué à ses obligations de déploiement, et l’a ainsi mis en demeure de les respecter au plus tard le 31 décembre 2021. Constatant le non-respect de cette échéance, l’Arcep a décidé, le 26 septembre dernier, de prononcer une sanction financière de 300 000€ à l’encontre de Free Caraïbe.

Free se défend en indiquant que “les territoires de la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane, Saint-Martin et Saint-Barthélemy ont subi pendant des décennies des tarifs mobiles élevés faute d’une concurrence suffisante. Le 17 mai 2022, Free Caraïbe a révolutionné le marché sur ces territoires français ultra-marins en commercialisant un forfait sans engagement 6 fois moins cher que les offres préexistantes.”

L’opérateur de Xavier Niel n’est pas d’accord et explique que : “Les habitants de ces territoires plébiscitent l’arrivée de la concurrence sur le marché du mobile, leurs territoires étant maintenant à parité avec la métropole. Malgré cette contribution majeure à l’amélioration du pouvoir d’achat des ultra-marins, l’Arcep a sanctionné Free Caraïbe pour des retards de déploiement, sans prendre en compte les extrêmes difficultés de déploiement et l’impact de la crise sanitaire. Comme dit le proverbe populaire : « l’ingratitude est fille du bienfait “.

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox