Advertisement
Categories : Brèves

Orange, Free, SFR et Bouygues : la police des télécoms n’est pas favorable à une itinérance généralisée dans les zones rurales

Advertisement

Une itinérance généralisée dans les zones grises ? Le sujet fait débat à l’heure où L’Etat explore des pistes. L’Arcep y voit une future entrave à l’investissement accru dans les infrastructures, demandé aux opérateurs.

Généraliser la 4G dans les zones rurales et mettre fin aux déserts numériques, le gouvernement y a mis un point d’honneur. Si le New Deal signé il y a plus d’un un an avec les opérateurs commence à porter ses fruits, il faudra encore patienter pour en ressentir un net impact sur la couverture du territoire. Dans l’optique d’aller encore plus vite et ce manière plus efficace, le gouvernent par la voix de Julien Denormandie a proposé récemment aux opérateurs une mutualisation des réseaux des quatre opérateurs dans les zones « grises » où souvent un seul téléphoniste est présent, a révélé le Canard Enchaîné.

Sans surprise, Orange, SFR et Bouygues ne l’entendent pas de cette oreille, bien que ce projet ne soit selon Bercy qu’au stade "de réflexions techniques. Aucune orientation politique n’a été prise. On explore toutes les pistes", rapporte Les Echos.

En réaction, l’Arcep perçoit également d’un mauvais oeil cette solution pourtant techniquement réalisable puisque les voyageurs étrangers peuvent profiter d’un réseau mutualisé dans l’hexagone si leur opérateur a signé des accords de roaming avec plusieurs opérateurs français, ce qui est souvent le cas. A cela, Sébastien Soriano a répondu lors du congrès de l’Avicca la semaine dernière : «Je rappelle qu’en roaming, le signal est dégradé ». Pour ce qui est d’une itinérance généralisée, autrement dit d’une mutualisation des réseaux des quatre grands opérateurs, le président du régulateur estime que cette mesure bien que séduisante à court terme, n’inciterait pas Orange, Free, SFR et Bouygues à investir à l’heure où ceux-ci mettent les bouchées-doubles. Plus problématique encore, ceux-ci ne bénéficieraient d’aucun avantage concurrentiel. Enfin du côté de la fédération française des télécoms, regroupant les grands opérateurs hormis Free, on s’interroge : Pourquoi investir des milliards dans les réseaux, pour ensuite partager les fréquences ? Pour un rival, cela a tout l’air d’une stratégie naissante afin de « sauver le soldat Free ».

 

 

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox

Advertisement
Maxime Raby

Advertisement

Articles récents

Orange explique sa stratégie concernant les différentes hausses de tarifs subies par ses abonnés

Beaucoup de hausses de tarifs chez Orange, qui font fuir les abonnés mais font remplisses…

29 avril 2024

Free Mobile lance sa nouvelle offre sur Veepee avec un forfait à 9,99€/mois à vie

Une nouvelle vente privée avec un forfait à tarif cassé et, avec 90Go de Data…

29 avril 2024

Free lance une nouvelle interface du “Netflix du X” sur Freebox Révolution et Delta

Le service pour aux adultes "Frissons Extrêmes" fait peau neuve sur Freebox Delta-Devialet et Révolution.…

29 avril 2024

Freebox Files : nouvelle mise à jour disponible sur Android et iOS pour les abonnés

La gestion des téléchargements s'améliore pour tous les utilisateurs de l’application de stockage et de…

29 avril 2024

YouTube : de la publicité diffusée lorsque vous mettez une vidéo en pause

Google est en quête de diversification concernant la monétisation de YouTube.  Pour faire face au…

29 avril 2024

Orange et Sosh offre pendant un mois l’accès Premium à un célèbre service de streaming

L'offre Premium de Disney+ est offert pendant un mois d'essai chez Orange et Sosh.  Disney+…

29 avril 2024
Advertisement