Après la signature le 9 mars d’une convention nationale entre les opérateurs et le gouvernement contre la malveillance sur les réseaux mobiles et fixes, Orange lance une expérimentation de sécurisation des armoires de rue en fibre optique. L’objectif est de faire face aux actes de vandalisme en nette hausse sur les PMZ (point de mutualisation), mais aussi de monitorer les techniciens.
Aperçue en février dernier et déjà expérimentée à Meaux (Seine-et-Marne), une solution consistant à équiper les armoires FTTH, d’une serrure connectée, en lieu et place des systèmes mécaniques classiques, continue d’être déployée par Orange. Présenté le 19 mai en marge de la signature d’une convention entre l’opérateur et la commune de Saint-Ouen-sur-Seine en Seine-Saint-Denis, ce dispositif permet aussi “de photographier l’intérieur de l’armoire avant et après l’intervention de chaque technicien”, révèle Le Journal du Grand Paris. Autre avantage de cette innovation pensée pour éviter les coupures d’internet grâce à l’IA et l’internet des objets, celui de déclencher rapidement l’intervention de la police municipale lorsqu’un acte de vandalisme est commis.
Mais pas seulement, il s’agit également de surveiller l’intervention des techniciens à l’heure où la qualité des raccordements pose aujourd’hui souvent problème. Allusion faite aux fameux “plats de nouilles”, ces câbles emmêlés à outrance au niveau des armoires de rue : « Nous espérons qu’en facturant la remise en état des armoires endommagées à chaque opérateur en étant responsable, ceux-ci seront incités à améliorer la qualité de leurs interventions », souligne Patrice Cointe, directeur de l’unité d’intervention d’Orange Ile-de-France. Pour cette expérimentation, l’opérateur historique a signé une convention avec la municipalité, 30 des 93 armoires de rue de Saint-Ouen-sur-Seine sont concernées par la mise en place de cette innovation.
Depuis janvier 2020, Orange a constaté plus de 130 actes de sabotage dont 61 sites mobiles dégradés, privant ainsi de nombreux foyers, entreprises et organismes publics (hôpitaux, numéros d’urgence…) de moyens de communication. « A l’heure où la connectivité est devenue un enjeu crucial, les actes de malveillance sur nos installations représentent un coût financier, matériel et humain considérable, non seulement pour les opérateurs mais pour tous les citoyens que ces actes pénalisent”, a fait savoir Fabienne Dulac directrice générale d’Orange France”. Selon elle, la convention nationale signée le 9 mars dernier va dans le bon sens, “celui d’une coopération renforcée entre les opérateurs et les forces de l’ordre pour mettre fin à ces agissements. Une action commune sur ces dégradations est indispensable, car leurs conséquences sont l’affaire de tous.”
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