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Fibre : Numéricâble ne devrait-il pas concentrer ses investissements sur le FTTH et non le FTTB ? – Pourquoi sur les zones moins denses, Free et les autres opérateurs arrivent-ils longtemps après Orange ?
Si en France la plupart des déploiements Très Haut débit fixe, que ce soit chez les opérateurs privés ou sur les RIP, se font en FTTH, SFR-Numéricâble continue à déployer un réseau parallèle en FTTB (fibre jusqu’en bas de l’immeuble) ou FTTLA (Fibre jusqu’au dernier répartiteur), le reste de la ligne étant en câble coaxial.
Nous avons donc demandé à Antoine Darodes, Le Directeur de la mission Très Haut débit, qui se fixe pour objectif de couvrir la France en THD d’ici 2022, dont un peu plus de 80% en FTTH, si SFR-Numéricâble ne retardait finalement pas la mise en place de ce plan, en invertissant dans un réseau parallèle, non mutualisable, plutôt que d’investir cette argent dans le réseau FTTH ouvert à tous les opérateurs.
Antoine Darodes rappelle tout d’abord que même si le réseau câblé de Numéricâble est bien du Très haut Débit, ce n’est pas la même chose que le réseau FTTH, « le plaqué or ce n’est pas de l’or » indique-t-il. Mais pour lui, le déploiement du réseau FFTB de SFR-Numéricâble a un effet bénéfique puisqu’il pousse Orange à déployer plus rapidement son réseau FTTH.
Nous sommes revenus également avec Antoine Darodes sur les raisons pour lesquelles, sur les zones AMII, où Free et d’autres opérateurs ont signé un contrat de cofinancement avec Orange, Free, ou les autres opérateurs, mettent autant de temps à arriver. Antoine Darodes explique que les opérateurs tierces doivent être prêts techniquement, mais qu’il n’y a aucun frein de la part d’Orange et qu’aucun opérateur ne se plaint des conditions s d’accès.