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L’ARCEP tire le bilan du VDSL2 : 97,8 % des lignes dégroupées sont d’ores et déjà couvertes
L’ARCEP vient de publier un bilan de l’introduction de la technologie VDSL2 sur le territoire. Depuis la première phase d’ouverture du VDSL2, en octobre 2013, Orange et les opérateurs dégroupeurs ont équipé à grande échelle leurs NRA de DSLAMs compatibles avec cette technologie, principalement en zone dégroupée. À ce jour, on comptabilise ainsi près de 7 800 NRA disposant des équipements compatibles, ce qui représente une couverture de plus de 89 % des lignes de cuivre du territoire.
Le tableau ci-dessous illustre la rapidité des déploiements du VDSL2 sur le territoire. Jusqu’à présent, l’effort des opérateurs s’est principalement porté vers la zone dégroupée, dont 97,8 % des lignes sont d’ores et déjà couvertes en VDSL2. L’ARCEP ne donne cependant aucun détail concernant le déploiement par opérateur alors que les disparités sont grandes entre Orange et Free qui ont déployé massivement le VDSL2 et SFR et Bouygues Télécom d’autre part.
L’utilisation de cette technologie sur le territoire au niveau des NRA ne profite cependant pas à l’ensemble des clients finals. En effet, le VDSL2 permet d’augmenter les débits uniquement sur les lignes de cuivre les plus courtes, c’est-à-dire sur les lignes qui bénéficiaient déjà de débits importants avec l’ADSL2plus (plus de 12 Mbit/s en règle générale). Le VDSL2 permet ainsi à plus 3 millions de logements supplémentaires de bénéficier du très haut débit.
Éligibilité au très haut débit en VDSL2
L’ARCEP a également mené deux études relatives aux performances du VDSL2 en collaboration avec les opérateurs afin de définir une méthode fiable et reflétant au maximum la réalité terrain observée par les clients finals. Cette méthode consiste à estimer la probabilité de bénéficier du très haut débit en fonction de l’affaiblissement théorique des lignes de cuivre (i.e. en fonction de leur longueur). À partir des mesures des opérateurs, l’ARCEP a mis en place une méthode de comptabilisation statistique des lignes VDSL2 susceptibles de proposer un débit supérieur ou égal à 30 Mbit/s.
Cette étude, dont les résultats sont représentés sous forme de graphique ci-dessous, permet donc d’évaluer la probabilité de bénéficier du très haut débit au moyen du VDSL2 en fonction de l’affaiblissement de la ligne de cuivre considérée.
Le schéma ci-dessous illustre l’impact de cette technologie sur la répartition des débits de la boucle locale de cuivre. Durant sa première phase d’introduction, le périmètre d’ouverture du VDSL2 était limité aux lignes en distribution directe (environ 20 % des lignes de la boucle locale de cuivre) et aux lignes des NRA issus d’une opération de réaménagement de réseau (environ 4 % des lignes de la boucle locale de cuivre). L’ARCEP estime que ce périmètre d’ouverture a permis à 9,4 % des lignes de cuivre de la boucle locale de cuivre (2,9 millions environ) de bénéficier d’un débit supérieur ou égal à 30 Mbit/s.
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox
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