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De quoi je me mail : « Free n’a pas le meilleur réseau internet français »
Chaque vendredi, François Sorel et le club de la presse IT, présentent l’émission « De quoi je mail » sur RMC. Free a, une nouvelle fois, été évoqué dans cette excellente émission consacrée à l’actualité du Net et des nouvelles technologies. Cette fois, le sujet abordé concerne l’enquête publiée par Que Choisir. Dans ce baromètre, que vous pouvez retrouver dans cet article en détail, Free est numéro 1, tous critères confondus (satisfaction clients, réponses apportées par l’assistance,…), loin devant ses concurrents.
Pour autant, pour les chroniqueurs de l’émission, le résultat de Free est à relativiser et n’est pas représentatif. Il s’agit uniquement d’un « ressenti » et non « de mesures objectives sur le réseau […] La qualité réelle n’est pas mesurée ». Par ailleurs, la communauté des Freenautes serait « importante et vindicative ». Pour François Sorel, l’opérateur n’est pas le meilleur fournisseur d’accès à Internet et « n’a pas le meilleur réseau internet français Si c’était le cas, YouTube fonctionnerait. […] Ca s’améliore un petit peu sur Youtube ces derniers temps, mais on ne peut pas dire que c’est le meilleur FAI. C’est peut être le meilleur rapport qualité/prix ou tout ce que vous voulez, mais au niveau technique, ce n’est pas le meilleur. Ils n’ont pas le meilleur réseau. Ne serait-ce que sur YouTube ». Le passage concernant Free débute à 5mn10 :
Toujours à propos de YouTube, hier, l’ARCEP a publié sa décision concernant Free et Google, relative aux conditions techniques et financières de l’acheminement du trafic. L’enquête a permis de constater l’existence d’une congestion des capacités d’interconnexion de Free avec ses opérateurs de transit de données. Cette congestion est la cause principale des ralentissements du service de diffusion vidéo sur internet « YouTube » observés par les Freenautes durant les heures de pointe. En revanche, l’ARCEP a noté que, de manière générale, aucun opérateur ne disposait des capacités suffisantes pour écouler l’ensemble des trafics des usagers lors des périodes de pointe , ce qui engendre, du fait du développement des usages, des phénomènes de congestion, soit transitoire, soit plus structurelle.