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Certains opérateurs auraient avoué “qu’attaquer le réseau de Free Mobile c’est un moyen de salir son image”
Le Monde consacre aujourd’hui un article à la polémique lancée par certains opérateurs quant à l’allumage du réseau de Free Mobile. Et même si personne n’est dupe des objectifs de ces opérateurs, le journal rapporte que certains concurrents (sans les citer) ont avoué « qu’attaquer Free, c’est le moyen de salir l’image d’un concurrent qui affole. »
SFR semble le plus impliqué dans cette polémique puisque Les Echos ont rapporté qu’il avait dépêché des huissiers (et ses ingénieurs) pour faire des mesures sur le terrain, et qu’il avait envoyé ses conclusions à l’ARCEP. Pour mettre fin aux polémiques, l’Autorité a donc décidé de vérifier à nouveau la couverture du réseau de Free Mobile, qui couvrait bien 27% de la population au mois de novembre, lors de la première vérification. Selon Le Monde, ces résultats ne devraient pas être rendus public avant la fin du mois de février.
Comment procède l’ARCEP pour tester le réseau de Free
L’Autorité utilise les mêmes méthodes quelque soit l’opérateur. Le Monde explique : « Free a transmis la carte de son réseau. L’Autorité croise ces données avec la carte des adresses postales, qui donne à 50 mètres carrés près, le nombre de résidents. Pour vérifier si 27 % de la population sont couverts. Elle teste ensuite les antennes allumées sur le terrain, à partir d’un échantillon représentatif. Pour que la couverture soit effective, il faut qu’aux heures de pointe, des appels d’au moins une minute s’établissent bien, dans 95 % des cas, avec les antennes Free. »
Jean Ludovic Silicani apporte par ailleurs quelques précision "Sur une zone couverte au sens de notre réglementation, les communications d’un abonné Free peuvent passer sur le réseau d’Orange ou de Free pour des raisons de paramétrages techniques. C’est normal pour un réseau qui démarre, cela ira en diminuant"
Du coté de Free, le discours reste le même. Le Monde rapporte les dires d’une source interne « "Nos concurrents font mine de découvrir qu’une couverture de 27 % de la population, ce n’est pas 27 % des communications sur notre réseau"