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Free : “il n’y a pas de restriction d’accès à YouTube sur notre réseau, ni d’entente avec les autres opérateurs”
L’affaire des ralentissements concernant YouTube pour de nombreux abonnés continue à faire polémique. Les grands titres de presse nationaux commencent ainsi à se faire l’écho des difficultés rencontrées par les internautes français.
Le site du journal Echos a interrogé les différents opérateurs qui affirment tous ne pas brider l’accès à YouTube. Free confirme les propos recueillis par Univers Freebox la semaine dernière, en indiquant qu’« il n’y a pas la moindre restriction d’accès à YouTube sur notre réseau, pour Free comme pour Alice, ni d’ailleurs d’entente avec les autres opérateurs ».
De son coté, SFR se défend en expliquant qu’il n’a cessé d’accroître la taille du tuyau en provenance directe de Google durant l’année 2010. L’opérateur garantit que le trafic est fluide, et émet l’hypothèse que les serveurs de YouTube « explosent » peut-être.
La situation est un peu différente chez Orange. Si certains de ses abonnés se plaignent également de bridage concernant l’accès à YouTube, l’opérateur historique indique qu’il travaille « avec Google dans le respect de la net-neutralité, sans priorité de services, sans qualité de service différenciée pour les uns et les autres ». Cependant, Les Echos rapportent qu’Orange est parvenu à se faire rétribuer par Google pour fournir une connectivité à YouTube. Cette rétribution a toutefois été jugée symbolique en interne.
Serait-ce un signe que Google est prêt à participer au financement des réseaux qu’il utilise ? Les FAI français, qui arguent d’une augmentation du trafic de 100% sur un an, due en particulier à l’utilisation des sites de vidéos en ligne, semblent en tous cas ,bien vouloir mettre la pression sur YouTube afin de parvenir à faire plier la firme de Mountain View. Le siège français tente, lui, de dédramatiser la situation en indiquant : « Nous avons fait nos propres tests et cela marche. Il peut y avoir sporadiquement des points de congestion, mais nous avons déployé des serveurs caches pour fluidifier le débit ».