Femtocell : l’alternative à la croissance des données mobiles.

Femtocell : l’alternative à la croissance des données mobiles.

Qualcomm vient d’annoncer le début des tests de sa famille de chipsets femtocell dont les premiers produits seront disponibles à la fin de l’année.

 

En janvier dernier, Maxime Lombardini avait confirmé l’intégration des femtocells 3G dans sa prochaine box. 
 

Qualcomm envisage la signature de prochains partenariats avec des constructeurs et espère bien décrocher quelques marchés avec les opérateurs français.

 

Force est de constater que la croissance en matière de données mobiles est sans précédent depuis la commercialisation des Smartphones. Ces appareils sont de plus en plus gourmands en données. Et Qualcomm continue son explication par un constat : Près de 70% des données mobiles sont crées en intérieur et les femtocellules permettent aux opérateurs de cibler les zones ayant besoin de cette solution". [l’informaticien]

 

 

Pour l’heure, SFR a annoncé le lancement d’un boitier femtocell à 199€ sous l’option "SFR Home 3G" et le constructeur français Bewan a annoncé, l’été dernier, le lancement d’une box avec module 3G nommé "iBox Femtocell".

 

Free proposera dans un premier temps, en option, la couverture 3G localisée mais pour le moment, les précisions sur l’implantation de cette technologie au sein de sa set-top box pour la mise en place, dans un périmètre donné (avec une portée maximale de 15 mètres), de petits réseaux 3G n’a pas été dévoilée.

 

A l’instar de SFR, Free pourrait proposer un boitier complémentaire qui permettrait de déployer le réseau 3G domestique via le réseau haut débit de l’abonné ou équiper la V6 d’une antenne spéciale, d’une borne relais.

 

Pour le moment, la technologie femtocell en est à ses prémisses mais les équipementiers, les opérateurs et les FAI s’intéressent de près à cette technologie.
 

Alcatel-Lucent propose aux entreprises une offre femtocell basée sur un routeur de mini-station de base femto conçu par l’équipementier télécoms, qui réunit l’accès radio 3G W-CDMA/HSPA et les éléments de cœur de réseau.[itespresso]

 

Avec cette technique, à l’intérieur des bâtiments, l’abonné bénéficie d’une couverture 3G supplémentaire permettant de gérer plusieurs appels en simultané et offrant des téléchargements pouvant parfois atteindre la dizaine de Mbits/s.
 

La couverture 3G au sein du domicile s’étend jusqu’à 15 m et émettrait 10 fois moins d’ondes électromagnétiques que le WiFi et 30 fois moins d’ondes qu’un mobile qui capte moins bien le réseau.

 

 

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox