ANTS : face aux rumeurs de millions de données d’état civil volées, l’État rassure, et affirme qu’aucune “intrusion n’a été identifiée”,

ANTS : face aux rumeurs de millions de données d’état civil volées, l’État rassure, et affirme qu’aucune “intrusion n’a été identifiée”,

Un piratage massif de l’ANTS a-t-il eu lieu ? Alors que des rumeurs évoquent la fuite de millions de données d’état civil sur le dark web, l’agence et le ministère de l’Intérieur démentent fermement toute intrusion dans leurs systèmes.

Depuis plusieurs jours, une rumeur circule sur les réseaux sociaux : 10 à 12 millions de données issues des fichiers de l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) auraient été dérobées puis mises en vente sur le dark web. Ces informations concerneraient des actes de naissance, de mariage et de décès collectés lors de demandes de titres d’identité ou via des offices notariaux.

Face à l’ampleur de la rumeur, l’ANTS a publié un communiqué ce samedi pour couper court aux spéculations. L’agence affirme qu’« aucune intrusion n’a été identifiée au sein de ses systèmes d’information », ni par ses propres équipes, ni par celles du ministère de l’Intérieur.

Elle reconnaît toutefois qu’un échantillon de données circule sur le dark web, mais souligne qu’il présente de nombreuses incohérences : formats non conformes aux bases de l’agence, données incohérentes… Autant d’éléments qui laissent penser qu’elles ne proviennent pas de ses systèmes.

Dans le même temps, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a été saisie afin de mener des investigations techniques approfondies pour remonter à l’origine des données et identifier les responsables de leur diffusion. Enfin, l’ANTS prévient qu’une plainte sera déposée contre toute personne attribuant faussement ces données à ses fichiers.

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox