Fin de la 2G et 3G : il reste encore 5,9 millions de cartes SIM actives, l’Arcep lance un suivi très précis
À l’approche de l’extinction progressive des réseaux 2G et 3G en France entre 2026 et 2029, l’Arcep met en place un nouvel observatoire trimestriel dédié aux cartes SIM utilisées dans des terminaux uniquement compatibles 2G ou 3G/2G. Objectif : mesurer finement la transition et vérifier l’information des utilisateurs.
Dans une communication publiée ce 19 septembre 2025, le régulateur annonce : « L’Arcep lance un suivi trimestriel des cartes SIM utilisées dans les terminaux compatibles uniquement avec la 2G et la 3G ». Présenté ce jour lors d’une rencontre avec la Direction générale des Entreprises, les opérateurs mobiles et des fédérations professionnelles du M2M, ce suivi complète l’observatoire général du parc SIM afin de rendre publiques des données jusqu’ici peu visibles.
5,9 millions de SIM concernées, dont 2,7 millions dans des mobiles
Au 2e trimestre 2025, la France métropolitaine compte 5,9 millions de cartes SIM insérées dans des équipements 2G uniquement ou 3G/2G uniquement.
- 2,7 millions (45 %) se trouvent dans des terminaux voix/SMS/internet mobile (téléphones, tablettes), dont 1,6 million en 2G et 1,1 million en 3G/2G.
- 3,2 millions (55 %) sont utilisées dans des équipements Machine-to-Machine (M2M) (téléalarmes d’ascenseurs, télésurveillance, téléassistance, etc., hors SIM embarquées par les constructeurs automobiles), dont 1,2 million en 2G et 2 millions en 3G/2G.
Sur un an, le volume total a baissé d’environ un tiers. Le M2M recule particulièrement vite avec une baisse de18 % entre décembre 2024 et juin 2025. Les opérateurs ont planifié l’arrêt de ces technologies entre 2026 et 2029, après plusieurs décennies de service. L’Arcep rappelle que ces décisions sont motivées « notamment par des enjeux de sécurité, de qualité de service et de consommation énergétique ».
Le régulateur prévient qu’il scrutera la pédagogie des acteurs : « L’Arcep est particulièrement attentive aux actions mises en œuvre par les opérateurs auprès de leurs clients pour les sensibiliser à l’arrêt à venir des technologies 2G et 3G et, le cas échéant, les accompagner dans les actions nécessaires pour anticiper cet arrêt. » Et de souligner la finalité de ce nouvel outil : « Ce nouvel observatoire permettra d’assurer un suivi de l’évolution du parc (…) contribuant ainsi également à l’appréciation de l’impact de ces actions d’information. »