Taxe : Google ne s’oppose pas à participer au financement de la culture

Nous nous faisions l’écho hier du discours de Nicolas Sarkozy prononcé lors de l’inauguration de Google à Paris qui a concédé s’être « trompé » et avoir « crispé » le web en parlant de régulation.

Le président exécutif de Google, Eric Schmidt, a indiqué, dans une interview consacrée à Libération, qu’il n’avait "pas de problème" avec le fait que les Français fassent participer l’internet au financement de la culture via une éventuelle "taxe Google"

"Si les Français veulent faire participer l’internet au financement de la culture, je n’ai pas de problèmes avec ça. Je ne suis pas un voleur, je me conforme à la loi", a-t-il déclaré en réponse à une question sur la "Taxe Google".

 
L’objectif de cette fiscalité auquel le parlement a finalement renoncé était de capter une partie des revenus de géants de l’internet établis fiscalement à l’étranger. A l’époque, le gouvernement s’y était opposé car elle aurait touché les PME françaises qui souhaitent s’engager sur internet, et non pas les grands acteurs de l’internet visés initialement.

Dernièrement le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand a exprimé sa volonté de taxer les géants du net. Pour se faire, le rapport sur la TV connectée demandé par Frédéric Mitterrand et Eric Besson suggère de taxer directement le trafic Internet. La piste envisagée est de taxer l’acheminement du trafic internet. Les fournisseurs d’accès à internet auraient la mission de prélever cette taxe au moment de l’arriver du flux chez un internaute français.

 
M. Schmidt a expliqué au quotidien qu’en Irlande, Google "a beaucoup d’activités, car la fiscalité est favorable. Du coup, (il) a créé beaucoup d’emplois", ajoutant qu’il préférait "créer des emplois que de payer plus de taxes".

 
Source : Libération
 

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox