L’ensemble des antennes de proximité du pôle nord-est de France 3 est en grève ce mercredi à l’appel de l’intersyndicale CFDT-CGT-SNJ-FO pour protester contre la "désorganisation des services" et la "surdité" de la direction du pôle.
Les programmes régionaux de France 3 Nord-Pas de Calais risquent d’être perturbés ces mardi 19 et mercredi 20 octobre. Les salariés sont appelés à faire grève dans le cadre de la mobilisation nationale contre la réforme des retraites et pour des revendications régionales (Les syndicats dénoncent les conséquences négatives de la réorganisation interne dans les régions Nord et Est de France 3).
Le directeur du pôle nord-est Jean-Pierre Bennechet "nie la réalité des dépressions, des harcèlements, de la souffrance au travail. Il n’assume aucune responsabilité dans la désorganisation des services et les répercussions sur la qualité des programmes", accuse l’intersyndicale dans un communiqué.
Preuve de la désorganisation des antennes locales de la chaîne publique, "une sombre erreur de planification" a empêché mercredi la diffusion des journaux de France 3 Alsace, affirme-t-elle.
Les sept antennes du pôle emploient environ un millier de salariés.
La réorganisation de France Télévisions (France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO), mise en oeuvre à la suite de la loi du 5 mars 2009 réunissant la quarantaine de sociétés composant le groupe audiovisuel public en une entreprise unique, suscite depuis plusieurs mois un malaise parmi ses salariés, notamment à France 3.
Des grèves avaient déjà eu lieu à France 3 Champagne-Ardenne, Bourgogne et France-Comté le 1er octobre, à France 3 Alsace le 24 septembre.
La direction du pôle nord-est a affirmé s’être engagée à combler les postes vacants et à assouplir les règles du recours au personnel non permanent (en contrat à durée déterminée ou pigistes), a assuré à l’AFP Thierry Beck, responsable marketing et communication à France 3 Alsace.
Concernant la souffrance au travail, elle s’est également engagée à "traiter au mieux les personnes identifiées". M. Beck a aussi rappelé qu’un plan contre les risques psycho-sociaux mis en place par la direction n’avait pas été approuvé par le Comité hygiène, sécurité et conditions de travail (CHSCT), qui a demandé une nouvelle expertise.
Source : AFP
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