Débits sur Netflix : légère perte de vitesse pour les abonnés de SFR, Orange, Bouygues Telecom et Free

Débits sur Netflix : légère perte de vitesse pour les abonnés de SFR, Orange, Bouygues Telecom et Free

Comme tous les mois, Netflix publie son ISP Speed Index, qui mesure la vitesse moyenne de ses flux selon les pays et les FAI. Après plusieurs mois de stabilité, les débits ont baissé en avril. 

Remodelé début 2021, le bilan ISP de Netflix permet de comparer les performances du service de SVOD chez chaque opérateur aux heures de grandes écoutes. Il ne s’agit pas d’une mesure de performances générale incluant les autres services/données susceptibles de circuler sur le réseau des FAI en question.

En France, tous les opérateurs français ont accusé une perte de 0,2 Mbits/s durant le mois d’avril, révèle Netflix. Avec un débit de 3,4 Mbits/s, SFR THD reste leader. Derrière, Orange, Bouygues Telecom et Free se partagent la seconde place avec un débit de 3,2 Mbits/s. A la dernière place, SFR en ADSL enregistre quant à lui des débits de 3 Mbits/s. Les écarts restent une nouvelle fois serrés entre les quatre acteurs.

La moyenne française des débits s’élève ainsi à 3,2 Mbits/s tout comme en Argentine, Autriche, Bolivie, Brésil, Chili, Équateur, France, Grèce, Inde, Indonésie, Italie, Japon, Mexique, Paraguay, Philippines, Pologne, Taïwan, Trinité-et-Tobago, Turquie, Uruguay, et Vietnam.

Les meilleures performances globales (3,4 Mbits/s) sont enregistrées notamment en Allemagne, Australie, Belgique, Canada, Corée du Sud, Danemark, Espagne, États-Unis, Finlande, Hong Kong, Hongrie, Irlande, Islande, Israël, Luxembourg, Malaisie, Norvège, Nouvelle-Zélande, Panama, Pays-Bas, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Singapour, Suède, Suisse, et en Thaïlande.

 

 

La méthodologie de Netflix

Pour calculer les performances des FAI, Netflix suit deux étapes. Dans la première, le mastodonte de la SVoD divise “les sessions aux heures de grande écoute en segments de 0,5 mégabit par seconde (Mbit/s) d’après le débit maximal possible, puis calcule le débit pondéré dans le temps atteint pour toutes les sessions dans chaque segment.” De quoi mesurer l’écart entre le débit effectif des sessions combinées et leur débit maximal potentiel. Vient ensuite le calcul de la répartition globale des heures de ces segments et la normalisation de chaque FAI.

Cet indice de performance couvre les réseaux à haut débit domestiques. “À ce titre, nous veillons à exclure le streaming direct depuis des réseaux cellulaires d’après les plages d’adresses IP/routage interdomaine sans classe (CIDR) fournis ou lorsque les appareils signalent qu’ils se connectent directement à Netflix à l’aide d’une antenne cellulaire”, précise Netflix. Sont inclus les opérateurs ayant systématiquement  plus d’1 % d’heures de contenu Netflix regardé dans le pays. Enfin, les heures de grande écoute sont définies comme les 3 heures de plus grande consommation des programmes Netflix chaque jour pour chaque FAI. Il pourra s’agir un jour de la tranche horaire de 19 à 21 heures  et un autre jour de celle de 18 heures, puis de celles de 21 et 22 heures.

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox