Encore une illustration de l’inapropriation de la loi Hadopi. Puisque chaque abonné sera responsable des actes de piratage commis depuis son adresse IP, se pose le problème des accès wifi gratuits proposés par certaines villes, commerces ou universités. La ministre de la culture a ainsi proposé, devant la réunion de commission ou missions d’information de l’Assemblée National, que ces points wifi limitent l’accès à une liste blanche de sites préalablement définis :
L’Hadopi pourra en effet enjoindre – éventuellement sous astreintes – à n’importe quelle structure de mettre en place des solutions de sécurisation plutôt que d’opter pour la suspension. Mais de son chapeau, Christine Albanel a eu une idée brillante : « Là d’ailleurs, on pourrait suivre la préconisation du CGTI qui a évoqué la mise en place d’un portail blanc, c’est-à-dire au fond la possibilité que les bornes ne permettent l’accès qu’à un nombre déterminé de sites de façon à ce qu’elle ne puisse pas a priori servir à pirater et cette liste pourrait être établie en concertation avec toutes les parties de façon à ce qu’elles puissent permettre de répondre aux besoins de la vie quotidienne, sans qu’elle puisse servir de base de lancement du piratage, en quelque sorte. Voilà. »
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