L’Arcep affirme que les opérateurs observent un recul de leurs revenus, notamment à cause de la concurrence très forte et des baisses de prix appliquées sur le mobile en 2024.
Après quatre années et demie de croissance ininterrompue, le secteur des télécoms en France marque un tournant. Dans son dernier observatoire trimestriel, l’Arcep annonce une légère baisse du revenu des opérateurs sur le marché de détail au premier trimestre 2025. Celui-ci s’élève à 9,4 milliards d’euros HT, en repli de 0,5 % sur un an.
Une rupture que le régulateur explique par « le ralentissement de la croissance du revenu des services fixes, en particulier de celui des services internet à haut et très haut débit, et le recul du revenu des services mobiles ».
Le revenu des services fixes continue de progresser, atteignant 4,4 milliards d’euros HT, soit une hausse annuelle de 1,3 %, mais là encore, la dynamique s’essouffle. Le principal moteur de cette croissance, l’internet à haut et très haut débit, voit sa progression ralentir pour le deuxième trimestre consécutif : +3,7 % en un an, contre +6,3 % un an plus tôt. L’Arcep note que « l’impact des hausses tarifaires introduites par les opérateurs à la fin de 2022 et durant l’année 2023 s’atténue progressivement ». La facture mensuelle moyenne par abonnement internet poursuit sa hausse, mais à un rythme réduit : +1 euro HT en un an, contre +1,9 euro HT à la même période l’an dernier, pour atteindre 37 euros HT par mois.
La plus forte inflexion concerne les services mobiles, dont le revenu recule pour la première fois en six ans. Il s’établit à 3,7 milliards d’euros HT, soit une baisse de 2 % en un an. En parallèle, « la facture mensuelle moyenne par carte SIM (14,5 € HT) diminue également, de 2,8 % en un an », notamment en raison des baisses tarifaires appliquées en 2024. La tendance est similaire du côté des terminaux mobiles : les ventes reculent de 2,6 %, alors qu’elles étaient quasiment stables l’année précédente. Au total, le revenu issu des services et des terminaux mobiles atteint 4,5 milliards d’euros HT.
Si la baisse reste modérée, elle marque la fin d’un cycle de croissance continue amorcé fin 2020, dans un marché arrivé à maturité. Entre saturation du mobile, affaiblissement des effets tarifaires sur le fixe et pressions concurrentielles accrues, les opérateurs doivent désormais s’adapter à un environnement moins porteur.
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