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125 députés veulent mettre fin à l’anonymat en ligne
De nombreux députés Renaissance ambitionnent de mettre fin à l’anonymat en ligne avec une identité numérique.
Menée par Paul Midy, 125 députés de la majorité présidentielle forment une coalition pour mettre fin à l’anonymat en ligne, comme indiqué dans un texte publié ce 24 mars par La Tribune. Par ailleurs, ces mêmes députés ont voté cet automne un projet de loi “visant à sécuriser et à réguler l’espace numérique”. Ce texte doit prochainement être abordé en commission mixte paritaire. L’Union européenne demande à ce que certaines mesures phare de ce texte soient revu.
“Le niveau de violence, de racisme, de sexisme, de harcèlement est bien supérieur sur les réseaux sociaux à ce qu’il est dans la vie physique. On s’y insulte à tout-va et cela finit trop souvent en drame”, regrette le député Paul Midy, tout en rappelant qu’un jeune “se suicide tous les quinze jours dans notre pays, à la suite de harcèlement scolaire et de cyberharcèlement”. C’est pour cela que les députés Renaissance souhaitent se pencher sur l’anonymat en ligne pour mettre fin à ce “sentiment d’impunité”. Si le pseudonymat n’est pas interdit, “l’anonymat vis-à-vis des autorités de police ou de justice” doit être retiré dans le cas où un crime ou un délit est commis selon eux.
Cependant, Paul Midy précise que l’anonymat est important pour que les journalistes puissent mener des enquêtes ou pour les lanceurs d’alerte. Toutefois, il faut tout de même garantir que chaque compte doit être lié à une identité numérique accessible par les autorités en cas de comportement délictueux. Parmi les signataires de la tribune, on retrouve les anciens ministres Olivier Véran, Clément Beaune, Agnès Firmin Le Bodo ou Eric Woerth, mais aussi les députés Karl Olive, Benjamin Haddad, Stéphane Vojetta, ou encore Damien Abad.