Free Mobile : l’IPV6 natif tarde à arriver sur Android, l’opérateur s’explique
L’activation automatique de l’IPV6 pour les abonnés Free Mobile sous Android prend du temps à être proposée, les constructeurs n’y sont pas pour rien.
Activable mannuellement depuis fin 2020 pour les abonnés Free Mobile, l’IPV6 l’est nativement depuis mars dernier sur iOS, mais manque encore à l’appel les smartphones Android. Interpellé sur ce retard, le compte Twitter officiel Free_1337 explique ce 7 juillet que l’opérateur a bien lancé le processus de configuration depuis l’espace Abonné sans manipulation supplémentaire. Seulement, “les constructeurs mettent un certain temps à intégrer les demandes”. Cela laisse présager une activation automatique proposée progressivement en fonction des fabricants.
Bonjour, c'est le cas. Mais les constructeurs mettent un certain temps à intégrer les demandes.
— Free 1337 (@Free_1337) July 7, 2022
Pour l’heure, après avoir activé l’option sur leur espace abonné dans “gérer mes options”, les abonnés Free Mobile sous Android équipés d’un smartphone compatibles sont invités à se rendre dans les paramétrages de leur mobile pour mettre à jour le point d’accès (APN) Free (Connexions / Réseaux mobiles / Nom des points d’accès). Il leur faudra ensuite choisir le Protocole APN IPv6 au lieu de IPv4 pour l’APN Free uniquement.
Qu’apporte l’IPV6 par rapport à l’IPV4 ?
L’IPV6 est un standard d’adresse IP créé pour remplacer l’IPV4, alors que le nombre d’adresses arrivait à une pénurie atteinte en 2019. L’IPv4 utilise 4 blocs de 3 chiffres compris en 0 et 255 (192.168.1.1, par exemple) et limite le nombre d’adresses à environ 4 milliards. Un chiffre qui peut paraître énorme au premier abord, mais qui pose problème avec la démocratisation d’Internet dans le monde et l’explosion du nombre d’appareils connectés à Internet. Cela oblige à avoir recours aux sous-réseaux, c’est-à-dire qu’une seule adresse IPv4 peut servir pour tout un foyer (ordinateurs, mobiles, TV connectée, etc.).
Avec l’IPv6, on se retrouve avec 8 blocs de 4 caractères hexadécimaux pouvant être des chiffres compris entre 0 et 9 ou des lettres comprises entre a et f, décuplant ainsi le nombre de possibilités. Plus besoin de sous-réseau. Chaque appareil peut avoir sa propre adresse IP.