IPTV illégale : Canal+, Netflix et consorts font fermer une plateforme pirate
L’Alliance for Creativity and Entertainment (ACE) regroupant des entreprises comme Netflix ou Canal+ a réussi son combat contre la plateforme Electro TV Sat, diffusant depuis le Maroc le contenu d’énormément de chaînes payantes.
Les ayants-droits marquent un point contre les pirates. L’ACE a en effet annoncé hier avoir mis fin à la plateforme de streaming Electro TV Sat, qui vendait des équipements illégaux de diffusion de contenus par IPTV, qui permettaient l’accès à 6000 chaînes et 200 000 films et séries de manière tout à faire illicites. Le principe était simple : sur son site web, la plateforme vendait alors un boîtier semblable à une Apple TV et permettait ainsi, pour une centaine d’euros par an d’accéder à presque l’intégralité des contenus diffusés sur des chaînes payantes.
Le site web d’Electro TV Sat ciblait majoritairement un public francophone avec près de 90 000 visiteurs chaque mois sur son site et sa fermeture suite aux actions des ayants-droits est une première au Maroc. En début d’année, IPTV Akfasat qui donnait accès à 3500 chaînes en continu et opérait en Tunisie a également été fermée par le groupement d’entreprises. La plateforme est donc fermée depuis et redirige désormais sur une page de l’ACE indiquant les moyens de regarder légalement les contenus tant convoités.
Le Groupe CANAL+ se félicite d’une opération réussie de l’Alliance for Creativity and Entertainement (ACE), dont il est membre depuis 2020, et qui annonce avoir mis fin aux activités de la très populaire plateforme de contenu piraté Electro TV Sat au Maroc. #IpTV
— CANAL+ Group (@canalplusgroupe) October 18, 2021
Le piratage reste donc encore bien présent avec des formes multiples sur le territoire français. C’est d’ailleurs dans cette optique que le gouvernement a lancé une loi renforçant la lutte contre le piratage en France, avec la création de l’Arcom, mais aussi tout un arsenal de dispositifs visant à régler ce problème. Pour rappel, dans l’Hexagone en 2019, 12 millions de personnes ont regardé des contenus pirates ce qui représente un manque à gagner estimé à 1 milliards d’euros.