15/12
Orange et 30 opérateurs européens vent debout contre la future mouture du Code des télécoms
31 grands patrons du secteurs des télécommunications ont cosigné une lettre ouverte pour dénoncer le chemin que prend le futur Code des télécoms européen dont les négociations débutent demain. Il s’agit de leur dernière chance pour influer sur le futur cadre réglementaire qui s’appliquera en Europe.
La plupart es grands opérateurs historiques sont signataires du courrier, de Orange à British Telecom en passant par Telefonica, Telecom Italia et bien d’autres. Sous l’égide de l’ETNO, principal lobby des télécommunications en Europe, ils s’inquiètent de voir les discussions autour du futur Code s’éloigner de l’idée d’une dérégulation du secteur qui, selon eux, est la condition sine qua non pour stimuler l’investissement.
“Une régulation forte et des règles obsolètes ont déjà porté préjudice au secteur des télécommunications de l’UE par le passé”
Ils précisent en préambule qu’ils représentent les plus gros investisseurs avec 26,6 milliards d’euros par an injectés dans le marché européen. Ils affirment enregistrer des pertes journalières de 100 millions d’euros depuis 10 ans. Pour pouvoir assurer les futurs investissements nécessaires au déploiement de la 5G et la fibre (500 milliards d’euros) les discussions sur le futur Code doivent changer d’orientation.
Amers ils déclarent “même un status quo sur les règles déjà existantes en Europe” sur l’incitation à investir dans le fixe, les oligopoles, la réglementation des prix de détails serait plus profitable pour l’investissement que les futures orientations.
Comment sauver la réforme selon les signataires ?
Sur les fréquences, les licences à long terme sont nécessaires. Ils plaident pour une durée de 25 ans la où le parlement a prévu 10 ans. Ils demandent également de fortes incitations à investir dans les réseaux fixes très haut débit en dérégulant le marché : ils souhaitent “le rejet de toutes les mesures qui créeraient de l’incertitude, ajouteraient des niveaux de régulations et de complexité où qui limiteraient l’investissement”.
source : Les Echos