Xavier Niel dit garder un oeil vigilant sur l’ADN de Free afin de rester le plus compétitif face à la concurrence

Xavier Niel dit garder un oeil vigilant sur l’ADN de Free afin de rester le plus compétitif face à la concurrence

Proposer des offres au meilleur rapport qualité-prix, rester simple et compétitif dans le contexte actuel, tel est l’objectif de Free.

Premier recruteur sur le mobile et le fixe en 2022, Free prend le même chemin en 2023 avec près de 385 000 nouveaux abonnés recrutés sur les deux segments lors des 6 premiers mois de l’année, en attendant la publication de ses résultats pour le troisième trimestre prévue le 14 novembre prochain.

Cette année, l’opérateur est allé à contre-courant de ses rivaux en faisant le choix stratégique de ne pas augmenter ses prix dans un contexte inflationniste, que ce soit sur le mobile et le fixe. L’ex-trublion a même bloqué ses tarifs sur ses forfaits mobile à 2€ et 19,99€/mois jusqu’en 2027. “le choix que l’on a fait, c’est non seulement de garder le même prix sur la durée mais aussi de rajouter régulièrement des nouveaux services (augmentation de la data, nouvelles destinations en roaming…). Et cela pour les abonnés existants, comme pour les nouveaux”, a rappelé Xavier Niel, fin septembre, lors de la journée des communautés. Une manière de dire que Free Mobile est aujourd’hui le seul opérateur à enrichir ses offres sans surcoût pour tous. Cela concerne uniquement le forfait à 19,99€ de l’opérateur qui est passé durant l’été à 250 Go de data en France et 35 Go en roaming. En revanche, le forfait à 2€ peut être enrichi uniquement via une option payante, soit un booster apportant plus de data et les appels illimités pour 2,99€/mois de plus.

Sur les box, même s’il ne le confirme pas, l’opérateur cherche à augmenter son revenu moyen par abonné par une montée en gamme sans toucher à la facture des abonnés actuels. Les nouveaux clients n’ont plus la possibilité depuis plusieurs mois de souscrire à l’offre mini 4K qui était historiquement le produit d’appel de Free. La Freebox Pop devient de facto la box d’entrée de gamme de l’opérateur, proposée à 39,99€/mois la seconde année contre 35,99€ pour la mini 4K en son temps. Le FAI ne semble pas être dans une logique de remplacement de sa première box Android. D’ici la fin de l’année, il lancera une nouvelle box haut de gamme qui remplacera sa Freebox Delta, au même prix, soit aux alentours de 50€.

Mais Xavier Niel n’en démord pas : “Nous sommes vigilant sur le fait de garder notre ADN, notamment notre simplicité et dans le même temps de proposer des offres au meilleur rapport qualité/prix, qui soient compétitives par rapport au marché puisqu’il ne faut pas qu’on s’endorme pour rester 1er recruteur”, nous a-t-il confié.

Si ses rivaux ont tous augmenté leur prix sur le fixe en 2023 que ce soit pour les nouveaux comme les abonnés actuels, Free fait figure d’exception. Récemment, Orange, SFR et Bouygues ont même réduit la période de promotion de 12 à 6 mois sur leurs offres. L’opérateur de Xavier Niel ne leur a pas emboîté le pas pour le moment.

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox