SMS, numéros surtaxés, mails frauduleux… attention à ces arnaques autour des impôts

SMS, numéros surtaxés, mails frauduleux… attention à ces arnaques autour des impôts

En ce début d’année, beaucoup de malfrats prennent l’identité des impôts ou de services publics pour vous soutirer de l’argent ou des données.

Comme souvent la prudence est de mise face à des mails, des SMS ou d’autres formes de contact et la Direction générale des Finances publiques (DGFiP) alerte sur plusieurs arnaques sévissant autour des impôts.

L’indemnité carburant mise en place par le gouvernement fait par exemple l’objet d’une campagne de hameçonnage par SMS. Reprenant l’identité de l’État ou d’un de ses services, un message peut apparaître pour vous inviter à la réclamer, mais la DGFiP affirme qu’elle “n’envoie pas de SMS pour faire la promotion de l’indemnité carburant”.

Autre pratique : des numéros surtaxés pour joindre les centres de Finance publiques. Ils peuvent être présents sur certains sites web et commencer par 0899 ou 0891, mais ce sont des numéros frauduleux affirme l’autorité qui indique tout mettre en oeuvre pour les faire fermer.

Pour obtenir des renseignements fiscaux pour les particuliers, les numéros à utiliser sont soit des numéros de téléphone ordinaires d’appels locaux (en 01, 02, 03, 04 ou 05) qui sont ceux des centres des Finances publiques soit le numéro unique non surtaxé (prix d’un appel local) : 0 809 401 401.

Depuis la fin du mois de juin, des escroqueries par courriel avec parfois de faux formulaires en pièce jointe et usurpant les adresses électroniques de la DGFiP visent particulièrement les entreprises. Ces dernières sont invitées à être très vigilantes quant au contenu des messages reçus en étant notamment attentifs à tous les signes et détails qui peuvent révéler qu’il s’agit d’un message frauduleux : fautes d’orthographe ou de syntaxe, demandes d’informations détaillées sur l’entreprise ou de ses coordonnées bancaires, etc.

Si vous doutez après avoir reçu un mail du genre, ne répondez pas à ces messages s’ils ne proviennent pas de l’adresse électronique de votre service des impôt des entreprises (SIE) que vous pouvez retrouvez sur vos avis ou sur cette page contact. La DGFiP a engagé des actions, notamment techniques et judiciaires, pour faire cesser ces fraudes.

Une autre arnaque vise “particulièrement les entreprises” indique l’institution. Elle pousse un salarié à effectuer un virement bancaire sur un compte frauduleux en usurpant l’identité du véritable créancier. Cette arnaque peut prendre plusieurs formes et être réalisée par courrier, téléphone ou courriel. Ces faux ordres de virement peuvent en effet être réalisé via une usurpation d’identité, la « fraude au président / ministre » et la fraude au « faux technicien informatique ». La DGFiP indique alors comment s’en protéger.

Comment reconnaître ce type d’escroquerie ?

  • L’interlocuteur est inhabituel ;
  • La demande est inhabituelle dans son contenu (demande de virement à l’international, changement de coordonnées…) ;
  • La forme de la demande est inhabituelle (incohérence, fautes d’orthographe ou de syntaxe, adresse de messagerie très proche de l’adresse habituelle mais néanmoins différente…).

Comment s’en prémunir ?

  • Rompre la chaîne des échanges : la procédure du contre-appel est toujours efficace, en contactant l’interlocuteur habituel avec les coordonnées déjà connues ;
  • Ne pas céder à la pression et à l’urgence invoquée ;
  • Bloquer les coordonnées bancaires frauduleuses ;
  • Identifier les paiements déjà réalisés, à venir ou en instance, pour effectuer les rejets et blocages nécessaires ;
  • Instaurer des procédures de vérification complémentaires (pour les paiements internationaux notamment) ;
  • Diffuser les alertes transmises par les fournisseurs ;
  • Ne pas divulguer à l’extérieur des informations sur l’organisation de l’entreprise.

 

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox