Après l’échec d’Iliad, Xavier Niel place ses pions en entrant au capital du géant des télécoms Vodafone

Après l’échec d’Iliad, Xavier Niel place ses pions en entrant au capital du géant des télécoms Vodafone

Le fondateur de Free s’empare de 2,5% du groupe de télécommunications britannique Vodafone via l’un de ses véhicules d’investissement, Atlas Investment.

Après l’Italie et la Pologne avec Iliad ou encore l’Irlande et la Suisse via sa Holding NJJ mais aussi au Sénégal ou encore Monaco, Xavier Niel poursuit sa conquête dans les télécoms à l’étranger. Atlas Investment, un véhicule d’investissement lui appartenant, annonce aujourd’hui avoir acquis une participation d’environ 2,5 % dans le groupe Vodafone, soit une opération à environ 850 millions d’euros en se basant sur la valorisation boursière de ce mastodonte des télécoms (30 milliards d’euros).

Dans un communiqué, la holding de Xavier Niel indique avoir identifié “Vodafone comme une opportunité d’investissement intéressante, compte tenu de la qualité de son portefeuille d’actifs et des solides tendances sous-jacentes du secteur mondial des télécommunications”.

Cette entrée au capital n’est pas sans rappeler le refus de Vodafone de céder ses activités en Italie à Iliad en début d’année, le groupe avait alors tourné le dos à une offre 100% cash s’élevant à 11,25 milliards d’euros. S’il est encore trop tôt pour  savoir quelles idées Xavier Niel a derrière la tête, une possibilité se dégage naturellement, celle de pouvoir peser sur des décisions stratégiques de Vodafone sur ses filiales à l’étranger, dont en Italie.

D’ailleurs, Atlas Investment ne s’en cache pas en soutenant “l’intention déclarée publiquement de Vodafone de rechercher des opportunités de consolidation dans des zones géographiques sélectionnées, ainsi que ses efforts de séparation des infrastructures”.

La filiale de NJJ Holding estime également qu’il existe “des opportunités d’accélérer à la fois la rationalisation de l’empreinte de Vodafone et la séparation de ses actifs d’infrastructure, de réduire davantage les coûts, d’améliorer la rentabilité, d’accélérer le développement du haut débit en Allemagne et dans d’autres régions et de se concentrer davantage sur l’innovation”. Comme si l’enjeu était double.

 

 

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox