Didier Mathus, le député socialiste qui a été nommé par le président socialiste du Sénat, Jean-Pierre Bel pour siéger à la Hadopi estime que la haute autorité en charge de la lutte contre le téléchargement illégal « n’a pas d’avenir » dans un entretien paru ce matin dans le journal Libération.
Le président du Sénat, a désigné le député de Saône-et-Loire pour remplacer le sénateur UMP Michel Thiollière dont le mandat arrive à échéance.
"Le Sénat devait nommer quelqu’un, autant que ce soit un combattant. Je n’ai pas pour autant changé de position vis-à-vis de l’Hadopi, qui pour moi n’a pas d’avenir", a expliqué Didier Mathus au quotidien.
"La répression ne marche pas et ne marchera jamais", a estimé M. Mathus qui s’est cependant montré prudent quant à la présence du projet d’abrogation de la Hadopi dans le programme présidentiel de François Hollande dont il est le conseiller sur les enjeux numériques de la culture. "L’abrogation est aujourd’hui la position partagée par tous les spécialistes autour de lui, mais on verra…", a-t-il indiqué.
Les mandats de trois membres de la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi) sont arrivés à échéance. Outre M. Mathus, deux nouveaux membres doivent être nommés, respectivement par le président de la Cour des Comptes, Didier Migaud, et par la présidente du Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique, Sylvie Hubac.
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