Extinction de la 2G et 3G : des actions à mener pour optimiser la réduction de l’impact carbone

Extinction de la 2G et 3G : des actions à mener pour optimiser la réduction de l’impact carbone

L’extinction de la 2G et de la 3G permettra et les migrations des équipements obsolètes vers les technologies 4G et 5G permettra “un gain récurrent continu et régulier de la consommation électrique” selon un nouveau  rapport du Comité d’experts technique.

A l’heure où Orange, SFR et Bouygues Telecom ont déjà communiqué sur le calendrier d’extinction de leur 2G et 3G, l’Arcep dévoile un rapport du Comité d’experts technique sur les réseaux mobiles évaluant l’impact carbone de l’arrêt de ces deux réseaux et de la migration de leurs services voix/SMS et M2M vers la 4G/5G.

Malgré une baisse continue des usages, les réseaux 2G/3G, “représentent une part non négligeable de la consommation électrique des réseaux mobiles toute technologie confondue : entre 21% et 33% de l’ensemble des stations de base des réseaux aujourd’hui et possiblement environ 17% à horizon 2025”, révèle le rapport.

Selon l’étude, la migration des technologies 2G/3G  vers les technologies dernière génération “permet un gain récurrent continu et régulier de consommation électrique qui compenserait dès la première année le renouvellement anticipé des équipements devenus obsolètes”.

Néanmoins, l’extinction de la 2G et 3G implique de facto l’obsolescence possible de certains terminaux et objets connectés non compatibles 4G/5G (smartphones, téléphones mobiles basiqueterminaux de paiement, interphones…). Leur renouvellement génère donc un impact carbone.

S’agissant des durées nécessaires pour atteindre le point d’équilibre, le rapport indique que le “bilan carbone de la migration devient positif en près de deux mois, si les terminaux considérés n’incluent que les téléphones mobiles, et presque six mois si l’on prend également en compte certains objets connectés, tels que, les terminaux de paiement, les compteurs intelligents (smart meters) et les interphones.”

Si l’arrêt de la 2G/3G contribue donc à la réduction de l’empreinte carbone des réseaux mobile, l’étude met en exergue quelques actions à mener pour meilleure optimisation. Est notamment préconisé une anticipation de l’arrêt cette extinction par les vendeurs de terminaux ou d’objets connectés, “notamment en veillant à favoriser la commercialisation de téléphones ou objets connectés compatibles 4G/5G, dès lors qu’un calendrier d’arrêt de la 2G/3G a été annoncé par les opérateurs.” Un exemple est donné, celui des des dispositifs automatiques d’appels d’urgence qui sont embarqués dans les voitures conformément à la réglementation européenne « e-Call », “il apparait souhaitable de veiller à ce que les dispositifs nouvellement mis en service soient compatibles 4G/5G”, explique enfin le comité d’experts technique qui rassemble des experts représentant les opérateurs de réseaux mobiles, des équipementiers, ainsi que des participants issus du monde académique et de l’ANFR.

 

 

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox