À quelques semaines du lancement de sa nouvelle plateforme Ligue 1+ (15 août), la LFP renforce son arsenal contre le piratage. Le Tribunal judiciaire de Paris a ordonné le 10 juillet le blocage de plusieurs sites pirates, services d’IPTV et, pour la première fois, d’une application diffusant illégalement les championnats professionnels français.
Dans une décision rendue le 10 juillet 2025, le président du Tribunal judiciaire de Paris a donné raison à la Ligue de Football Professionnel (LFP) dans sa lutte contre le piratage sportif. Saisie en urgence, la juridiction a ordonné le blocage par les fournisseurs d’accès à internet français de plusieurs sites pirates de streaming en direct et de services IPTV proposant illégalement la diffusion de la Ligue 1 McDonald’s et de la Ligue 2 BKT.
Fait notable, cette décision marque une première : le blocage d’une application mobile illégale a également été ordonné, sur le fondement de l’article L. 333-10 du Code du sport. Une avancée majeure pour la LFP, qui voit ainsi son droit renforcé à quelques semaines de la reprise des compétitions professionnelles françaises.
La LFP et sa filiale LFP Media, à l’origine de cette action, saluent une réponse judiciaire rapide et ferme. Cette décision leur permettra de garantir un peu plus une protection efficace des droits audiovisuels dès la première journée de championnat, le 15 août, date du lancement de la plateforme Ligue 1+.
Conformément à la législation, la LFP pourra par la suite saisir l’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) afin d’obtenir des mesures de blocage dynamiques contre de nouveaux services pirates identifiés en cours de saison. Aux côtés des clubs, des diffuseurs et des distributeurs, la LFP entend poursuivre une stratégie offensive contre le piratage, qualifié de “fléau”, en ciblant l’ensemble des intermédiaires techniques impliqués. L’objectif est clair : sécuriser les revenus et garantir la viabilité du modèle économique du football professionnel français.
Après avoir obtenu le blocage des sites de streaming et des services IPTV illicites par les fournisseurs d’accès à Internet, ainsi que la désactivation des adresses DNS alternatives, la LFP et Canal+ sont par ailleurs parvenus mi-mai à contraindre les VPN à suivre le même chemin. La justice l’a alors décidé, 200 premiers sites illégaux devaient être bloqués.
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