Grâce à Orange, les données officielles des JO 2024 seront envoyées en 0,35 seconde

Grâce à Orange, les données officielles des JO 2024 seront envoyées en 0,35 seconde

La tour de contrôle technologique des JO de Paris 2024 a été inaugurée. Ce point névralgique surveillera 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 les systèmes informatiques des Jeux Olympiques et Paralympiques. 

300 personnes officieront jour et nuit sur un plateau de 610 mètres carrés situé dans un immeuble de la région parisienne. Avec pas moins de 104 ordinateurs, alignés sur cinq rangées de bureaux et des écrans qui tapissent un mur entier. Depuis cette tour de contrôle, toute l’informatique des JO 2024 du 26 juillet au 11 août, puis des Jeux paralympiques, programmés du 28 août au 8 septembre, sera centralisée. Les équipes présentes auront pour rôle de prévenir et de réparer le moindre bug qui pourrait entraver les deux événements.

Cependant, la technologie est un aspect primordial de la réussite de ces JO 2024. Sans cette dernière, pas de chronométrage et de résultat des épreuves en temps réel. Pour cela, l’informatique et les réseaux télécoms à très haut débit, gérés par Orange, enverront ces données officielles sur les écrans des commentateurs présents sur le site olympique en seulement 0,35 seconde. Les médias restés à distance, recevront les informations deux secondes plus tard. Le chronométreur de Paris nommé Omega enverra pas moins de 2 millions de messages depuis les sites olympiques vers les serveurs d’Atos, données qu’il faudra ensuite traiter et réorienter. Concernant la gestion de la billetterie (13,5 millions de billets seront émis) ou des accréditations des athlètes (10 500 pour les Jeux olympiques, 4 350 pour les paralympiques) le système informatique est également primordial. Les accréditations sont électroniques et sécurisées. Ces dernières ont valeur de visa officiel pour les athlètes étrangers.

Mais l’informatique, c’est aussi la cybersécurité. En effet, les JO 2024 peuvent être la cible de plusieurs cyberattaques. Même si la discrétion est de mise concernant les moyens mis en place. Des exercices de simulation d’attaque ont été menés pour être prêt à y faire face. D’ici au printemps 2024, d’autres nombreux tests seront effectués au niveau du réaménagement du stade entre les épreuves de deux sports différents, billetterie, accréditations, outils pour les journalistes. Tous les scénarios sont envisagés. D’ailleurs, en cas de grave crise, les équipes seraient relocalisées sur un site de secours.

 

Source : Le Monde

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox