19/04
La TNT bientôt captée sur les smartphones 5G, pas besoin de forfait
Une technologie que les industriels veulent pousser en France, notamment grâce aux Jeux Olympiques se déroulant dans deux ans.
Les chaînes favorites sur son téléphone sans utiliser la data de votre forfait. C’est ce qu’à montré TowerCast mercredi, lors d’une présentation où trois smartphones sans carte SIM affichaient les programmes de diverses chaînes sur leur petit écran. Tout cela rendu possible grâce à la “5G broadcast”.
Il s’agit d’une fonctionnalité intégrée à la 5G depuis près de 5 ans, avec une autorisation délivrée par le CSA à TowerCast pour utiliser certaines fréquences TNT sur certains sites de tests, à destination de smartphones compatibles. La technologie a déjà été testée à Roland Garros mais aussi à l’Eurovision et l’industrie compte sur les Jeux Olympiques se déroulant à Paris pour la développer.
Notamment en terme de régulation, mais aussi en lançant des services “précommerciaux”. Le directeur général de Towercast explique que “la 5G est une petite révolution pour nous. La TNT, vous l’aurez dans la poche. Cette mobilité, c’est du temps d’audience à capter pour les éditeurs“. Cependant, tout n’est pas encore prêt pour un lancement à grande échelle. En effet, la démonstration a été réalisée sur des smartphones spécifiques fournis par Qualcomm, les puces supportant cette technologie n’étant pas produites en masse ou intégrées par les fabricants. Cependant, cela pourrait changer d’ici deux à quatre ans.
Chez TowerCast, on envisage le déploiement de la technologie d’ici environ 5 ans, mais cela n’inquiète pas vraiment. “L’enjeu est d’installer la TNT dans les modes de consommation après 2030” affirme son dirigeant. A l’heure où le nombre de foyers utilisant ce mode de réception est en baisse, ce sursaut technologique pourrait s’avérer salvateur pour la TNT dont la diffusion a commencé en 2005. D’autres expérimentations ont été menées, comme celle de l’utilisation de la HbbTV pour la plateforme d’Arte et Salto l’année dernière.
Source : Les Echos