Un homme a été interpellé et condamné pour quatre attaques ayant ciblé les antennes-relais de téléphonie mobile. Il plaide un confinement “pas justifié” qui a fini par le rendre “aigri”.
Les sabotages des équipements de télécommunication tels que les antennes-relais de téléphonie mobile et les câbles fibre optique se multiplient en France, occasionnant des dysfonctionnements pour les abonnés et des préjudices financiers pour les opérateurs télécoms. Un classement européen accueillait ainsi la France en troisième position. Un récent rapport du ministère de l’Intérieur recensait quant à lui 174 attaques en l’espace d’un an.
Il arrive aussi que les enquêtes aboutissent et que les auteurs présumés des faits soient retrouvés. C’est le cas d’un retraité de La Chapelle-de-Surieu, interpellé le 7 avril dernier à son domicile, après une enquête initiée par la Section de recherches de Grenoble. L’homme de 62 ans était soupçonné d’avoir détruit, en partie par incendie, quatre pylônes de téléphonie mobile en Isère (Pact, Assieu et Chapelle-de-Surieu) et dans la Drôme (Hauterives). Ce sont notamment ses recherches géographiques sur son ordinateur, ses extinctions prolongées de son mobile au moment des faits et sa proximité géographique avec l’un des lieux qui ont notamment permis de le confondre. Les dégâts matériels sont estimés à 103 000 euros.
Se revendiquant proche du mouvement des gilets jaunes et désignant la crise du Covid-19 comme “un mensonge d’État”, “une escroquerie de notre gouvernement qui impose de brûler les corps des personnes décédées pour ne jamais retrouver de preuves”, le sexagénaire a reconnu en partie les faits (3 sur 4) lors d’une garde à vue de 48 heures, tout en soulignant “ne plus être lui-même depuis un an, aigri par un confinement qui n’est pas justifié” et parlant d’“une soupape qui a disjoncté”. L’homme a exprimé un seul regret, celui “que ses actes n’aient pas eu de conséquences sur l’action du gouvernement”.
L’homme a été présenté le 9 avril au tribunal de Vienne. Il a écopé d’une peine de 3 ans de prison avec sursis. Notant que c’est la colère qui l’avait poussé à l’acte, la procureure de la République de Vienne, avait requis 3 ans d’emprisonnement, dont 2 assortis d’un sursis simple, “pour le retenir d’un nouveau passage à l’acte”.
Sources : Le Dauphiné Libéré, Le Parisien et France Bleu
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