Advertisement
Categories : Brèves

La candidate à la présidence de l’Arcep répond aux attaques de Xavier Niel

Advertisement

Déjà ciblée pour son passif dans le monde des télécoms, Laure de la Raudière, pressentie pour succéder à Sébastien Soriano à la tête de l’Arcep, veut jouer cartes sur table.

La candidate à la présidence du gendarme des télécoms ne se démonte pas. Après l’annonce d’Emmanuel Macron concernant sa nomination au poste de présidente de l’Arcep, plusieurs critiques ont surgi, notamment de la part de Xavier Niel qui considère qu’élire une personne ayant travaillé chez France Telecom pendant des années à la tête d’une autorité indépendante serait “aberrant”. Laure de la Raudière a décidé de jouer la transparence auprès de Capital.

Transformer ses connexions avec Orange en un atout

Malgré des liens avec Orange pas totalement rompus après le lancement de son cabinet de conseil, la députée centriste reconnaît avoir effectué “une seule mission auprès de France télécom“, Laure de la Raudière met en avant son impartialité à l’Assemblée Nationale, depuis 2007. “J’ai réalisé neuf missions sur les enjeux numériques, en toute indépendance d’esprit et sans jamais me demander si ce que je proposais était bon pour un acteur ou un autre. Mes choix étaient guidés par l’intérêt général, et ce que je considérais comme prioritaire et équilibré, entre les objectifs d’aménagement du territoire, de développement de la concurrence et de l’innovation, et de développement de la filière et de l’emploi dans ce secteur”, affirme-t-elle. Elle insiste également sur le caractère ancien de son passage chez France Télécom, remontant à “plus de vingt ans“. En outre, ces connexions ont, d’après ses dires, permis à Laure de la Raudière “d’acquérir l’expertise nécessaire à la compréhension du secteur des télécommunications“.

Un autre point de critique concerne la capacité d’arbitrage de la députée lors de conflits entre opérateurs mais aussi avec des réseaux d’initiative public. Son engagement passé pour les réseaux en fibre financés par ces collectivités locales, fait craindre à certains un arbitrage biaisé. L’assemblée nationale et le Sénat doivent encore ratifier sa candidature pour qu’elle prenne la tête du gendarme des télécoms pendant six ans. Elle a d’ailleurs été entendue par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale hier, et a semble-t-il conquis son auditoire.

 

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox

Advertisement
Lucas Musset

Advertisement

Articles récents

Pas d’info urgente, sauf celle-ci, Univers Freebox vous souhaite de joyeuses fêtes

Toute l’équipe d’Univers Freebox vous adresse ses vœux les plus chaleureux pour un Joyeux Noël…

24 décembre 2025

Bouygues Telecom augmente officiellement le prix de son offre populaire Bbox Pure Fibre

L'offre séduisante de Bouygues va prendre un euro de plus après les fêtes.  Bouygues Telecom…

24 décembre 2025

Ca s’est passé chez Free et dans les télécoms : un fiasco à la TV, fin d’un accessoire Freebox obsolète, joli coup pour Bouygues…

Comme chaque semaine, nous vous proposons notre chronique « Ça s’est passé chez Free et…

24 décembre 2025

Ligue 1+ se lance enfin sur des consoles de jeux vidéo

Ligue 1+ arrive sur les consoles Xbox : une nouvelle façon de suivre le championnat.…

24 décembre 2025

Fibre optique : la nouvelle aide au raccordement peine à séduire, malgré des économies réelles

Même si l'aide en question peut faire économiser 1200€ dans certains cas, elle doit encore…

24 décembre 2025

Nouvelle application unifiée Free : découvrez en détail la fusion entre l’espace abonné et Freebox Connect

Les applications Free et Freebox Connect ne vont faire plus qu'un prochainement. Voici à quoi…

24 décembre 2025
Advertisement