Le 6e groupe télécoms européen semble pâtir lui aussi de l’inflation, mais il n’y a aucune raison de s’inquiéter.
Tous les voyants sont au vert sauf un pour Iliad lors du 1er trimestre 2023. Porté par une croissance de 13% de son chiffre d’affaires à 2.2 milliards d’euros, le groupe peut aussi se féliciter d’une forte progression de ses ventes à la fois en France, en Italie et en Pologne. De quoi compter aujourd’hui 46, 5 millions d’abonnés sur le Vieux Continent.
Seule ombre au tableau, le bénéfice net d’Iliad a chuté sur le trimestre de 88% à 59 millions d’euros, par rapport à la même période l’année dernière. Son directeur financier, Nicolas Jaeger, explique cela notamment par la cession d”une participation dans des infrastructures de réseau mobile en France, rapporte l’AFP.
S’il n’a pas augmenté ses prix sur le mobile en France et en Italie, la maison-mère de Free subi malgré tout le contexte inflationniste actuel, et cela pèse sur sa rentabilité. Son directeur général, Thomas Reynaud, s’il met en avant “une année 2023 qui commence bien”, n’a pas caché de “vraies tensions inflationnistes”. Iliad a ainsi était impacté une forte hausse de ses charges, en particulier l’énergie, “et dans une moindre mesure par la hausse des charges de maintenance de nos réseaux”, a t-il ajouté. En parallèle, ses charges d’emprunt augmentent également puisque son endettement apparaît en hausse à la suite de l’acquisition de l’opérateur UPC en Pologne l’année dernière.
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