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Grenelle des ondes : L’exposition aux antennes-relais serait extrêmement faible mais le mesures se poursuivent
A la suite du Grenelle des ondes, le Comité opérationnel d’expérimentations sur les antennes-relais (COMOP), a été chargé de conduire les études et expérimentations sur les ondes électromagnétiques aux alentours des antennes-relais.
Le jeudi 17 mars, le comité opérationnel s’est réuni sous la présidence du Député François Brottes pour examiner la phase suivante de l’expérimentation consacrée à l’exposition aux ondes radio émises par les antennes-relais de téléphonie mobile.
Les résultats présentés lors de la réunion de février montrent que l’exposition aux antennes-relais est déjà extrêmement faible quasiment partout. L’exposition modélisée, qui est une exposition maximale théorique, est ainsi inférieure pour 99% des façades à 2,5 V/m à Courbevoie (soit 6% de la norme OMS), à 2 V/m à Paris 14ème, à 1,5 V/m à Grenoble, à 0,9 V/m à Thiers, à 0,6 V/m à Grand Champ et à 0,3 V/m à Kruth (soit moins de 1% de la norme OMS). Et il s’agit ici d’une exposition théorique en façade, l’exposition réelle du public étant encore bien inférieure.
Pendant la réunion du 17 mars, la Fédération Française des Télécom indique que les opérateurs ont demandé que ces résultats soient présentés, de façon claire et pédagogique, aux élus et aux habitants des communes concernées. Ils considèrent que cette information est plus prioritaire que les travaux techniques visant à réduire des expositions déjà très faibles. Ils ont demandé que le COMOP tire pleinement toutes les conséquences des résultats de l’état des lieux. En particulier, la simulation par le COMOP de réduction des puissances des antennes-relais sur l’ensemble des zones d’expérimentation n’a aucun sens au regard des niveaux mesurés et modélisés dans l’état des lieux.
Certaines associations d’opposants ont, quant à elles, menacé de quitter le COMOP si les simulations de réduction des puissances en fonction de différents seuils n’étaient pas enclenchées.
Constatant l’impossibilité d’aboutir à un consensus, François Brottes a demandé à l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR), de poursuivre les états des lieux et de procéder dans au moins 3 communes d’une part à des simulations de traitement des points atypiques et d’autre part à des simulations d’abaissement généralisé des puissances visant à atteindre différents seuils. Il a exclu ces derniers travaux du mandat du groupe technique, auquel participent opérateurs et associations. Aujourd’hui, ce mandat porte donc uniquement sur les prochains états des lieux (Brest, Paris 15ème et Cannes sont en cours) ainsi que sur le traitement des points atypiques identifiés à Courbevoie et à Paris 14ème.
L’ensemble des résultats seront présentés lors du prochain COMOP qui devrait se réunir le 5 mai.