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Polémique autour de l’attribution des fréquences 4G
Alors que Free vient de régler le problème de l’itinérance 3G grâce l’accord signé avec Orange, les opérateurs vont maintenant devoir batailler pour obtenir des licences 4 G. Et les polémiques commencent déjà quant aux modalités d’attribution choisies. Le journal La Tribune rapporte en effet que Martin Bouygues redoute que le mode d’attribution se révèle discriminant et revienne à favoriser Orange, « beau coup plus riche » que les autres opérateurs, en lui permettant de rafler l’essentiel des fréquences. Pour le gouvernement, l’objectif est autre puisqu’il souhaite maximiser les recettes et tirer au moins 2 milliards d’euros de ces enchères.
Un fin connaisseur du secteur interrogé par La Tribune indique « La grande peur des petits opérateurs est qu’Orange se retrouve avec 40Mhz de fréquences et eux seulement 10 Mhz chacun. Orange pourrait alors annoncer des débits maximum deux fois plus élevés que ses concurrents, ce serait redoutable au niveau marketing », explique un fin connaisseur du secteur. En effet, avec la technologie qui sera utilisée pour la 4G, le LTE, la quantité de fréquences de l’opérateur conditionne le débit, donc la rapidité du service offert, alors que pour le GSM et la 3G, la « largeur de bande » ne déterminait que le nombre de clients servis. »
Chaque opérateur fait donc valoir ses arguments avant que les conditions de l’appel d’offres ne soient actées. Ainsi Maxime Lombardini estime que « Pour éviter la concentration des fréquences chez un seul opérateur, il faudrait instaurer des garde-fous, soit un pourcentage maximum, soit des contraintes très fortes d’itinérance ou d’accueil des autres opérateurs ».
Le lancement de l’appel d’offre pour les licences 4 G devrait avoir lieu avant l’été.