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Insolite : en voulant capter mieux, un usager perturbait la 4G aux alentours

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Les techniciens de l’ANFR interviennent régulièrement dans des cas de brouillage. L’autorité administrative n’hésite d’ailleurs pas à raconter le quotidien de ses collaborateurs au travers d’anecdotes.

Rendez-vous donc au port de Papeete, en Polynésie française, où un brouillage empêchait le bon fonctionnement de la 4G. “C’est d’autant plus perturbant qu’en Polynésie française, la 4G sert, plus qu’en métropole, à un grand nombre d’accès fixes au web”, souligne l’ANFR. Cette dernière avait été sollicitée par un opérateur de téléphonie mobile dont le “réseau 4G était fortement dégradé sur le front de mer de Papeete : ses clients se plaignaient de ne plus pouvoir surfer sur internet à partir de leur portable”. Il fallait localiser “un émetteur de forte puissance, dont tout laissait penser qu’il était situé… en plein cœur de la rade de la ville”.

Sur place, les techniciens de l’autorité administrative vont réduire la zone de recherche : à savoir le quai réservé aux yachts. Il fallait ensuite obtenir les autorisations pour localiser le bateau embarquant le brouilleur et surtout le brouilleur lui-même. Malgré l’incrédulité de l’opérateur radio du navire concerné, l’élément perturbateur était finalement identifié. Se trouvant dans une salle technique, il s’agissait en fait d’“un répéteur de téléphonie mobile, installé pour améliorer un service mobile à bord du yacht en amplifiant les signaux provenant du rivage, mais aussi ceux des téléphones des passagers”. L’ANFR explique d’ailleurs que “c’est cette amplification trop puissante, doublée d’une défaillance de l’équipement, qui était à l’origine de la perturbation. Elle empêchait les smartphones à proximité d’établir le contact, en liaison montante, avec les relais mobiles”. Une fois l’appareil éteint, le dysfonctionnement avait disparu.

Petite piqûre de rappel

Soulignant que près de 150 brouillages de ce type nécessitent chaque année l’intervention de ses agents, l’ANFR en profite pour une petite piqûre de rappel. Selon l’autorité administrative, “il est interdit d’installer et d’utiliser des répéteurs ou amplificateurs de services de téléphonie mobile de sa propre initiative, à moins que les opérateurs concernés aient donné leur accord”. Et d’ajouter qu’“utiliser un répéteur ou un amplificateur sans l’autorisation préalable des opérateurs, c’est utiliser de manière illégale leurs fréquences”. Concernant les sanctions, l’ANFR indique que la sanction peut aller jusqu’à six mois de prison et 30 000 euros d’amende. De plus, elle donne lieu à la notification d’une taxe de 450 euros en cas d’intervention.

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox

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Dimitri Tamion

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