Nouvelles révélations autour de la Freebox V7 : d’autres hypothèses se profilent

Nouvelles révélations autour de la Freebox V7 : d’autres hypothèses se profilent

Alors que la Freebox V7 dite haut gamme et une seconde box d’entrée de gamme débarqueront dans les foyers français le mois prochain, Univers Freebox a révélé début août certaines informations techniques sur l’une d’entre-elles. Et force est de constater que plusieurs hypothèses se distinguent.

S’il est très compliqué, voire impossible, d’obtenir des informations sur la Freebox V7 en France, le secret étant bien gardé, Univers Freebox s’est tourné vers l’autre coté de l’Atlantique pour trouver une source proche du dossier qui s’est laissé aller à quelques confidences. Celle-ci a travaillé en étroite collaboration avec les équipes Freebox et Qualcomm sur l’une des box qui seront commercialisées le mois prochain.

De ses propres mots, notre source nous a notamment confié avoir "géré des tests de sécurité avec l’équipe Freebox sur une set-top box de Free (player) dotée d’un Snapdragon 835 pour obtenir les certifications Android TV." S’agissant de cette puce, "toutes les fonctionnalités seront supportées dans cette Freebox" a t-elle enchéri. Son travail ne s’est pas arrêté là puisque une de ses missions a consisté également à "mener des tests audio et vidéo dans le cadre de tests sur les certifications Netflix, mais aussi Dolby".

Pour ce faire, l’intéressé a "travaillé avec les équipes respectives sur les problèmes de débogage afin de les corriger en vue d’une commercialisation". D’ailleurs selon lui, "ces certifications seront pleinement fonctionnelles sur l’application native". Autrement dit Netflix devrait être disponible sur les nouvelles box de Free lors de leur sortie. 

 

Résumé des caractéristiques techniques 

 

  • CPU : 8 coeurs Qualcomm Kryo 280 (4 x 2,45 GHz + 4 x 1,9 GHz)
  • GPU : Adreno 540 (Support OpenGL ES 3.2, OpenCL 2.0, Vulkan et DirectX12)
  • Camera ISP (Processeur de traitement d’image numérique) : Qualcomm Spectra 180
  • DSP (Processeur de signal numérique) : Qualcomm Hexagon 682
  • Modem Snapdragon X16 : LTE catégorie 16 (1 Gb/s download/150 Mb/s upload), WiFi 2×2 MU-MIMO 802.11ac (802.11ad optionnel), Bluetooth 5.0
  • Audio : processeur Qualcomm Aqstic Audio (support 32 bit/384kHz)
  • Vidéo : K UltraHD capture @ 30 fps ; 4K UltraHD playback @ 60 fps ; H.264 (AVC), H.265 (HEVC), VP9
  • Plateforme de sécurité : Qualcomm Haven (biométrie et certifications)
  • Gravure : 10 nm FinFET
  • capacité HDMI supplémentaire 

 

Le Snapdragon 835, un processeur haut de gamme

Le SoC Snapdragon 835 a été conçu par Qualcomm, une entreprise américaine spécialisée dans la conception et commercialisation de processeurs pour mobiles. Il a été présenté le 17 novembre 2016 par la marque et succède au Snapdragon 820 et 821. Il est le premier processeur de la marque à avoir été gravé avec une finesse de gravure de 7 nm. C’est un processeur octo-core doté de 4 cœurs cadencés à 2,45 GHz, tandis que les 4 autres sont à 1,9 GHz. Il bénéficie aussi de la micro architecture Kryo 280. Il est également doté de la puce graphique Adreno 540 supportant l’interface de programmation graphique Vulkan 1.0 ainsi que le DirectX 12, mais aussi d’un modem X16 permettant jusqu’à 1 000 Mb/s de débit descendant et 150 Mb/s de débit montant.

Le Snapdragon 835 permet l’encodage matériel de flux H.264, H.265 et VP9 de résolution UHD à 30 fps et décodage matériel des mêmes formats à 60 fps. Il supporte également la lecture de vidéos HDR10 et Ultra HD Premium mais introduit aussi la 4ème version de la charge rapide de la marque nommée « Quick Charge ». Du côté de l’audio, il embarque une puce Aqstic WCD9341 et il est également compatible HDMI 2.0 et Bluetooth 5.0.

Ce Snapdragon 835 est un processeur haut de gamme qui a en premier lieu animé le Samsung Galaxy S8 pour sa version non-européenne. Par la suite, d’autres fabricants l’ont adopté pour leurs terminaux haut de gamme comme pour le OnePlus 5, le Sony Xperia XZ Premium ou encore le Xiaomi Mi 6.

Plusieurs hypothèses concernant les futures Freebox

 
Ainsi que nous vous en parlions dans notre précédent article, la première hypothèse qui est née de ces informations est qu’une des deux nouvelles Freebox qui sortira à la rentrée tournera sous Android TV. Et comme ce ne sera pas la Freebox V7, Xavier Niel ayant déjà fait comprendre qu’elle ne sera pas sous Android TV, il semblerait logique que ce soit donc la Freebox "d’entrée de gamme" qui a passé ces tests chez Qualcomm. Si tel était le cas, il serait logique que cette nouvelle box remplace la Freebox Mini 4K, qui tourne déjà sous Android TV.
 
Pourtant, au vu du processeur et des caractéristiques techniques qui nous ont été dévoilées, il semble qu’il s’agisse d’une box haut de gamme, et donc de la Freebox V7 elle-même. Dans ce cas là, pourquoi aurait-elle passée la certification Android TV ? Nous ne connaissons bien sûr pas les accords qui lient Google et Free, mais cette certification ne signifie pas forcement que le Player de cette Freebox arborera l’interface Android TV. Il se peut tout simplement que seuls certains services Android TV ou Google soient intégrés. Ce peut être le Play Store ou même uniquement certaines applications Android TV, qui pourraient donc être disponibles et compatibles avec le système d’exploitation "made in Free"du Player de la Freebox V7.

Notre source américaine nous a indiqué avoir testé une seule box. Cela engendre donc une deuxième hypothèse : les boitiers TV des 2 Freebox qui sortiront à la rentrée sont les mêmes. Cela expliquerait pourquoi elles sont développées et seront lancées en même temps, ce qui n’a jamais été fait chez Free jusqu’à présent. Ce serait un gros avantage pour l’opérateur d’avoir à gérer un parc de box uniforme tant en termes de software (en particulier pour les mises à jour) que de coûts de production et de gestion. Dans ce cas là, Free pourra mettre en avant que sa Freebox d’entrée de gamme est plus puissante que les box haut de gamme de ses concurrents. Quant à la "vraie" Freebox V7 haut de gamme, elle intégrerait de nombreux services supplémentaires, comme par exemple une barre de son, un système d’alarme, de la domotique, etc. Outre les services, elle devrait intégrer des contenus supplémentaires pour faire la différence, comme TV by canal et Netflix par exemple.

Au delà de ces 3 hypothèses ; on peut également imaginer que la certification Android TV est une sécurité pour Free d’avoir des box "Ready for Android TV" où cas où celui devienne incontournable dans les prochaines années. Ou, même si c’est peu probable, que Free laisse le choix de l’OS du Player aux abonnés. Ainsi, à partir des informations que nous a communiqué notre source, le champs des possibilités reste largement ouvert. Vous pouvez d’ailleurs faire part de vos réflexions et hypothèses dans les commentaires de cet article.

 

 

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox