Orange signe un contrat avec Ekinops pour le transport de ses données à très haut débit

Orange signe un contrat avec Ekinops pour le transport de ses données à très haut débit

Ekinops, le spécialiste du transport de données à très haut débit, va désormais équiper Orange, comme le rapporte les Echos

Le développement plus qu’important des communications par mobile oblige Orange et l’ensemble des opérateurs à augmenter les capacités de bande passante de leurs réseaux de fibre optique. 
 
C’est pour cette raison qu’Orange s’est tourné vers Ekinops, qui a développé des solutions de transport de données à très haut débit, soit 100 gigabits par seconde. Le dirigeant d’Ekinops, Didier Brédy, est fier d’avoir signé ce contrat conséquent auprès d’Orange : "Son montant reste confidentiel, mais on espère qu’Orange utilisera nos produits au cours des cinq prochaines années. C’est la première fois qu’on décroche ce type de contrat avec l’un des 10 premiers opérateurs mondiaux".
 
Même si Orange dispose déjà d’un réseau de 18.000 km de fibre optique, il doit démultiplier les capacités pour pouvoir répondre correctement à la demande.
 
Un chiffre d’affaires de 8.5 millions d’euros
 
Pour aboutir à sa solution, Ekinops a engagé 15 à 20 % de son chiffre d’affaires annuel dans la recherche et le développement, qui est composée de 60 ingénieurs qui se trouvent au siège social de Lannion, dans les Côtes d’Armor. Par ailleurs, les équipements d’Ekinops sont principalement fabriqués et assemblés en Bretagne par l’entreprise Novatech. 
 
Ekinops, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 8.5 millions d’euros au premier semestre 2016 (soit une hausse de 20 %), vend à 90 % ses équipements à l’international. "Nos premiers clients sont les États-Unis où nous réalisons 40 % de nos activités". C’est pour cette raison que Didier Brédy a décidé de répartir ses équipes commerciales entre l’Amérique du Nord, l’Afrique, l’Europe de l’Est et le Moyen-Orient. 
 
De plus, l’entreprise souhaite garder son indépendance. Coté sur Euronext, tout est fait pour limiter les risques et Didier Brédy précise que "pas un client ne pèse plus de 13 % du chiffre d’affaires annuel, on était à 17 % il y a peu".
 
À l’heure actuelle, Ekinops n’a quasiment jamais dégagé de bénéfice. Mais ses charges et ses effectifs vont rester fixes durant les prochains mois, ce qui devrait lui permettre d’atteindre son seuil de rentabilité. 
 
Avec plusieurs brevets, Ekinops est en concurrence avec la Chine et les États-Unis qui ont souvent des opérateurs optiques de taille importante. 
 

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox