Montée en débit chez Free : 60% des Freenautes concernés disposent d’un débit supérieur à 30 Mbps

Montée en débit chez Free : 60% des Freenautes concernés disposent d’un débit supérieur à 30 Mbps

 
En attendant que les zones peu denses puissent bénéficier de la fibre, il est possible, à court terme, d’améliorer le débit des zones les moins bien desservies en amenant la fibre jusqu’au village, et d’apporter du haut débit de qualité, voire du très haut débit, aux utilisateurs finaux. Cette opération, dite de « montée en débit sur cuivre », peut constituer, par des modalités appropriées, une étape intermédiaire préparant le déploiement futur de la fibre jusqu’à l’abonné (FTTH).
 
La solution de montée en débit via l’accès à la sous boucle locale de cuivre en mono-injection consiste à remplacer un lien du réseau en cuivre par de la fibre afin de placer le point d’injection des signaux DSL (les équipements actifs des opérateurs) plus bas dans le réseau. Cela revient à raccourcir la longueur des lignes de cuivre, ce qui permet d’augmenter les débits pour l’utilisateur. 
 
 
Une telle opération de montée en débit implique un réaménagement de la boucle locale d’Orange et suppose de déployer de la fibre optique entre le nœud de raccordement abonné d’origine (NRA-O) et le sous-répartiteur (SR), jusqu’ici relié en cuivre. Il s’agit aussi d’organiser la migration des équipements depuis l’ancien NRA (le NRA-O) vers le nouveau NRA de montée en débit (NRAMED) construit à proximité du sous-répartiteur.
 
Les abonnés Free sur les NRA MED bénéficient majoritairement du très haut débit
 
Free participe à cette opération de montée en débit en déployant ses équipements dans les NRA Med. Et les résultats pour les Freenautes qui en bénéficient sont palpables. Laurent LAGANIER, le directeur de la réglementation et des relations avec les collectivités chez Free a apporté quelques informations sur le gain pour les abonnés dans le compte-rendu des travaux du GRACO publié sur le site de l’ARCEP. « Nous constatons qu’environ 60 % de nos abonnés derrière un NRA-MED sont éligibles ou disposent d’un débit supérieur à 30 Mbps, mais surtout que 95 % des lignes disposent d’un débit supérieur à 10 Mbps » assure-t-il, précisant que du point de vu de Free «l’offre PRM fonctionne, elle est bien industrialisée et les processus sont aujourd’hui assez efficaces. » 
 
Laurent LAGANIER anticipe également les futurs besoin lorsque la fibre sera déployée sur ces zones et demande à ce qu’il ait " une meilleure garantie de réutilisation du lien optique entre le NRA d’origine et le NRA-MED pour des futures boucles locales FttH. Selon nous, il faut décider clairement que le point de mutualisation FTTH sera mis au même endroit que le sous-répartiteur cuivre. "

 

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox