Vitamin A : le smartphone français collaboratif

 

Développer un smartphone n’est pas une tache qui semble être à la portée de tous, pourtant Quentin Lin, 26 ans, a lancé un projet de "smartphone collaboratif".

Ancien de chez ZTE, et habitué de la langue chinoise "langue apprise à l’école", l’entrepreneur à conçu son téléphone en France, et celui-ci est fabriqué en Chine sous la houlette d’une trentaine de personne. Quentin Lin est actuellement à la tête de DuneTek, sa start-up parisienne lancée début 2014 qui propose son premier smartphone le Vitamin A qui devrait arriver sur le marché courant février.

Le jeune a des projets plein la tête, et sais notamment comment faire le succès de sa marque : faire évoluer la surcouche en fonction des envies des utilisateurs. "Nous avons copié Xiaomi en adoptant son modèle inversé. Nous voulons révolutionner le business model en impliquant les consommateurs" indique l’entrepreneur.

L’expérience utilisateur semble revêtir une importance particulière pour Quentin Lin. Ainsi, l’équipe de développement de l’interface prend en compte toute suggestion ou amélioration proposée par les utilisateurs sur le site Vitamin. D’après un communiqué de presse de décembre 2014, la marque annonce que tout les 3 mois, les ingénieurs du projet rassembleront des informations auprès des utilisateurs pour proposer de nouvelles mises à jour de l’interface.

Le mobile en lui-même baptisé Vitamin A sera orienté low-cost sans être cheap, "nous voulons casser le mythe du téléphone à 200 euros, pour ce prix là, vous n’avez plus forcément un mauvais smartphone", annonce le jeune Quentin Lin. Le Vitamin A sera proposé pour environ 180 euros, pour ce prix on a un écran IPS 5" en 720 x 1280 pixels, un processeur quad-core à 1.5 GHz, 1 Go de RAM, un APN 13 millions de pixels et 2 ports SIM.

 

 

 

La société prévoit déjà de plancher sur un nouvel appareil prévu pour fin 2015, à la condition d’écouler 30 000 Vitamin A. Celui-ci sera disponible chez Amazon, LDLC, Auchan ou encore carrefour. Quentin Lin négocie actuellement à les MVNO pour proposer le mobile moins cher, même s’il ne prévoit pas de participer au système des mobiles subventionnés, estimant que "les marges sont trop petites et le modèle obsolète".

 

Merci a zinouzizou

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox