Thomas Reynaud (Iliad) : “ce n’est pas à 15 ans que l’on commence à s’assagir”.

Thomas Reynaud (Iliad) : “ce n’est pas à 15 ans que l’on commence à s’assagir”.

Thomas Reynaud, directeur financier d’Iliad revient, au micro de Radio Classique, sur les négociations entre Bouygues et Free sur la rétribution de fréquences et le rachat d’antennes. Les négociations ont démarré vendredi soir pour s’achever tard dans la nuit. Le représentant de la maison-mère de Free nous explique pourquoi cet accord était nécessaire au 4ème opérateur :
 
"Dans un marché qui semblait passer de quatre à trois opérateurs, il nous paraissait important de nous positionner sur ce portefeuille de fréquences 2G/3G/4G et ces 15 000 points hauts."
 
Pour lui, le rapprochement entre SFR et Bouygues a du sens et clarifie les négociations autour de la mutualisation de réseaux sur 80-90% du territoire entre Bouygues et SFR :
"C’était un projet de consolidation que je qualifierais de Canada Dry qui traduisait une forme de coopération sans avoir l’appellation consolidation."
 
Si cette nouvelle opération, impliquant le rachat de SFR par Bouygues et la cession de fréquences et d’antennes à Free, était confirmée, elle "permettrait d’accélérer l’indépendance de Free et d’être plus compétitif dans les années à venir."
 
Il confirme également l’absence d’impact sur le dossier de l’accord d’itinérance et les discussions en cours n’ont également aucun impact sur les déploiements en cours : "il y a eu des efforts d’investissements extrêmement forts qui ont été réalisés. On a dépensé plus de 900 millions d’euros en 2013."
 
Sur les rumeurs de flambées des prix après un retour à 3 opérateurs, le directeur financier d’Iliad, estime que "c’est mal connaître Free" que d’espérer une remontée des prix  : "c’est pas à 15 ans qu’on commence à s’assagir, bien au contraire." Pour lui, l’entrée de Free dans ces négociations viennent "sécuriser les conditions d’une concurrence transparente et saine."
 
Pour l’année 2014, Thomas Reynaud souhaite que Free continue d’être le premier opérateur qui recrute des abonnés avec l’objectif à termes de 25 % de part de marché du fixe et 25 % du marché du mobile.
 


Thomas Reynaud, invité de l’économie par radioclassique

 

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox